Les fausses innocences de l’Algérie dite arabe et musulmane
L’Observatoire des Droits de l’Homme à Tizi-Ouzou (O.D.H.) signale une nouvelle interdiction de prénom amazigh à la Mairie de Tizi-Ouzou.
Une fois de plus, démonstration est faite qu’en Algérie il est interdit de porter des prénoms qui ne font pas consonance à l’islam notamment judéo-chrétiens ou berbères.
Le prénom Aylan pourtant répandu dans bien d’autres pays du monde, qui signifie «bouclier» en berbère ne figure pas dans le listing des prénoms autorisés par les tenants de l’idéologie arabo-islamiste.
Selon le père M. Hammami, « on lui a refusé l’inscription de son fils sous prétexte que le prénom « Aylan » n’existe pas dans la fameuse liste des prénoms ». Le père a aussitôt déposé un dossier devant le procureur de Tizi-Ouzou.
A rappeler que deux prénoms «Stera» et «Winrigh» ont été interdit aussi dans la même mairie et toujours sous le même prétexte au mois de mars.
Durant plus de 20 mois, et faute de fiche familiale, les deux enfants ont été privés de leurs droits les plus élémentaires comme l’inscription à la crèche et les allocations familiales.
Cette autre affaire de segrégation raciale, humiliante, provocante, par les autorités algériennes avait été porté à la connaissance du public, par l’intervention dans la presse de M. Abdelkader KACHER, professeur à l’université Mouloud Mammeri à Tizi-Ouzou.
