L’Algérie, pionnière des réalisations socio économiques en Afrique, prendra part au sommet sur le développement du rail en Afrique qui sera organisé par » Felming Gulf » les 20 et 21 novembre à Johannesburg (Afrique du Sud).
Ce premier sommet, soutenu par la Chambre de commerce et d’industrie panafricaine (PACCI), vise à booster, selon les organisateurs, cette composante des plus importantes infrastructures qui constitue un impératif pour le développement et le commerce en Afrique.
Ainsi il est prévu à l’ordre du jour des conférences, débats entre experts et décideurs sur la mise en valeur des opportunités offertes dans ce secteur en termes notamment des échanges économiques et d’investissements nécessaires pour mettre l’Afrique sur la voie du progrès social et économique.
Ce sommet se concentrera sur les stratégies ferroviaires propices pour le réalisation de telles infrastructures de transport fondamentales pour le développement mais en manque dans le continent.
Des études de cas, des discussions et des occasions de réseautaque avec des leaders de l’industrie, permettront aux délégués d’avoir une plateforme d’interagir, d’apprendre et de recueillir des renseignements d’affaires pour renforcer aussi le programme du NEPAD dont l’Algérie et trois autres pays africains constituent la locomotive.
Le sommet du rail africain vise ainsi les voies et moyens permettant l’acquisition de compétences globales sur le développement ferroviaire par le biais des échanges d’expériences, de savoir-faire et d’expertises avancées dans certains pays du continent ou ailleurs dans le monde. Ainsi le programme affiche divers thèmes comme notamment le rôle du secteur privé dans le développement des chemins de fer, avec mise en exergue de l’expérience sud-africaine.
A l’ordre du jour la problématique de » stratégies visant à réduire le coût des nouveaux projets de signalisation « , tout en augmentant la valeur des nouveaux déploiements, les questions touchant les applications ferroviaires selon de nouvelles technologies ainsi que les techniques nouvelles permettant de relever les défis de la sécurité dans le transport ferroviaire.
La gestion de la sécurité opérationnelle dans toutes ses phases du cycle de vie de d’exploitation sera en outre analysée par des experts africains et étrangers.
Le développement du transport ferroviaire qui accuse un grand retard dans de nombreux pays constitue à cette occasion une opportunité de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives. D’où la participation à ce premier sommet des ministres africains de Transport et des responsables de l’exploitation des mines ainsi que des entreprises qui activent dans le secteur.
Meziane Atmani
