Le premier salon national s’est ouvert dimanche à tamanrasset : La calligraphie et l’architecture en débat

Le premier salon national s’est ouvert dimanche à tamanrasset : La calligraphie et l’architecture en débat

Le coup d’envoi du Salon national de la calligraphie et de l’architecture en Algérie a été donné, dimanche dernier, à la maison de la culture de la ville de Tamanrasset. La manifestation, qui en est à sa première édition, a vu la participation de plusieurs chercheurs en cet art pictural ayant connu un regain d’intérêt de la part d’une nouvelle génération de calligraphes soucieux de  préserver ce patrimoine culturel indissociable de l’histoire de la civilisation islamique.

Pas moins de vingt participants issus des wilayas de Batna, Alger, Saïda, Tiaret, Tlemcen, Ouargla, Adrar et Tamanrasset ont pris part à ce rendez-vous culturel qui s’inscrit dans le cadre de l’actualisation des approches historiques et patrimoniales de l’écriture arabe et de l’art architectural en Algérie. L’objectif premier de cet événement est de mettre en relief les legs archéologiques et les transcriptions résumant l’harmonieuse vie des aïeux, en plus des compositions esthétiques réalisées à travers le temps dans le but de mettre en valeur cet art millénaire.

Les organisateurs se sont également fixés pour objectif de permettre au public de découvrir les étapes de son développement avant de passer à sa fonction décorative dans l’architecture. “La calligraphie arabe est un réceptacle de la diversité culturelle qui a caractérisé la civilisation islamique et l’esprit de créativité de nos ancêtres.

La première édition de ce salon nous permettra ainsi de concevoir un projet en se penchant profondément sur la relation existante entre la calligraphie et l’architecture ainsi que sur la créativité du génie de l’homme à travers l’histoire”, a souligné le directeur de la maison de la culture de Tamanrasset, Henia Ahmed. En outre, au programme de ce salon, qui a duré trois jours, des conférences sur le rôle de la cartographie, l’art plastique et l’écriture tifinagh.

Les enfants ont, quant à eux, été conviés à participer aux ateliers ouverts sur l’écriture arabe et la transcription tifinagh à la grande salle de la maison de la culture où sont étalées plusieurs toiles de peinture. Une journée d’étude a été consacrée à l’œuvre du calligraphe Mohammed Hedimi, qui a “forgé un style purement algérien que l’on distingue facilement des 36 écritures arabes connues”, témoigne M. Henia.

R K