S’étant déjà exprimé à plusieurs reprises sur le sujet, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé, hier, à cesser de focaliser sur la santé du président de la République Abdelaziz Bouteflika, en s’interrogeant sur les raisons d’une telle attitude. «Certains présidents se soignent en France des semaines et des semaines sans que personne n’en parle», a fait remarquer le Premier ministre, qui intervenait à l’ouverture des travaux du colloque sur la communication institutionnelle.
Tout en appelant à «mettre un terme à cela», il s’est dit désolé que l’Algérie soit arrivée à un stade où «même l’information officielle est démentie», avant d’ajouter : «Il était impératif pour nous d’annoncer ce qui est de notre devoir d’annoncer.» Et d’affirmer : «Nous n’avons rien à cacher.»
Le Premier ministre répondait ainsi à toutes les spéculations quant à la santé du Président insistant dans son allocution sur la «transparence» dans la communication «officielle». Hormis les «secrets d’Etat», tout doit être dit, selon lui.
S. M.
