Le PR ziri s’explique et défend le personnel hospitalier

Le PR ziri s’explique et défend le personnel hospitalier

Le directeur général du CHU Nedir Mohammed, le professeur Abbes Ziri, a réagi hier, lors d’un point de presse, aux incidents qui ont eu lieu samedi au niveau du service des urgences suite au décès survenu dans la matinée d’une fille de 13 ans.

Il a expliqué que « la mort de la patiente, atteinte de brûlures de 3ème degré au niveau d’une jambe, ne relevait en rien d’une négligence ou d’un quelconque laisser-aller du personnel médical », avant de préciser que « la défunte, hospitalisée depuis le 28 novembre, a succombé à une détresse respiratoire, survenue dans cette même matinée, vers 8h30. ». Selon lui, « la défunte venait, une demi-heure à peine plus tôt, d’être réanimée non sans grande peine d’une première déficience respiratoire. »

Il a tenu à rappeler, par ailleurs, que la malheureuse avait été traitée une première fois, le 26 avril 2015, puis une seconde les 29 et 31 octobre, une troisième ensuite le 5 novembre et enfin une quatrième le 18 novembre dernier, et qu’il se proposait de faire transférer la malade vers l’hôpital d’Aïn-Naadja dans la journée même de son décès.

Le professeur a enfin « regretté les graves incidents auxquels cet événement a donné lieu au niveau de l’enceinte hospitalière, dont le saccage incompréhensible des locaux du service des urgences chirurgicales du CHU. »

Il y a lieu, par ailleurs, de déplorer le blocage de la voie conduisant vers le CHU opéré par des citoyens du village d’Aït-Aissa Mimoun, à l’instigation vraisemblablement des membres de la famille de la disparue originaires du même village. L’un de ces derniers a par suite été interpellé par les services de sécurité, appelés à la rescousse pour mettre fin aux dégradations causées au CHU.

Renseignements pris, enfin, il semble que l’adolescente aurait déjà été prise en charge à la clinique des grands brûlés à Alger, pour y subir deux greffes de la peau sans succès. Le CHU aurait alors pris un second rendez-vous auprès de ladite clinique en vue d’y renvoyer la patiente, mais il se serait heurté au refus de cette dernière et de sa maman de quitter l’hôpital.