Le poulet flambe, la viande toujours chère : Le manque d’offre et les intermédiaires mis à l’index

Le poulet flambe, la viande toujours chère : Le manque d’offre et les intermédiaires mis à l’index

Les prix de la viande blanche flambent. En un mois, le poulet de chair a connu une hausse de 100 DA. Au marché Réda Houhou d’Alger-centre, le kilogramme de viande blanche se vend à 380 DA contre 280 DA au mois de Ramadan.

Dans certaines boucheries, le poulet s’écoule à 420 DA le kilogramme. Les commerçants expliquent cette hausse par le manque d’offre : «Le poulet est fragile en été et son élevage est difficile». En plus de la saison qui n’est pas propice à l’élevage du poulet, la demande sur cette viande explose en été, période durant laquelle les fêtes de mariage sont nombreuses.

La viande blanche est aussi très prisée par les vacanciers.

Si le prix du poulet de chair a augmenté, ce n’est pas le cas de la viande rouge qui reste stable, mais élevé. Le prix de la viande ovine est stable autour de 1 450 DA le kilogramme et celle bovine est cédée à partir de 1 400 DA le kilogramme. «Il y a une offre qui dépasse la demande ces jours-ci.

De la viande, il y a suffisamment, mais les gens en achètent moins ces dernières semaines», avoue un boucher à Alger centre. Pour Azaoui Djilali, le président de la Fédération nationale des éleveurs (filière viande), «les intermédiaires sont à l’origine de la cherté de la viande» .

M. A.