Les prix du poulet continuent de baisser dans les marchés de gros et les boucheries, contrastant nettement avec les niveaux élevés des mois précédents, en raison d’une diminution de la demande pour ce produit.
En effet, à l’approche de l’Aïd al-Adha, la consommation de viande blanche s’effondre traditionnellement. Les familles algériennes privilégient l’achat du mouton, laissant les poulets dans les rayons.
Cette baisse de la demande se répercute immédiatement sur les prix, poussant les éleveurs à réduire leur production et les abattoirs à ralentir leur activité. Un cycle habituel qui se répète chaque année.
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Hier encore, les viandes blanches étaient cédées entre 250 et 290 DA le kilo sur le marché de gros, contre 550 DA, il y a quelques mois.
Dans les boucheries, le prix au détail oscillait entre 350 et 400 DA, confirmant la tendance baissière qui s’accentue depuis plusieurs semaines.
Baisse des prix du poulet et des œufs : explications
L’abondance de l’offre face à une demande en berne accentue la chute des prix. Les poulets se retrouvent en surplus sur les marchés, contraignant les éleveurs à brader leurs produits pour limiter les pertes.
Le prix du poussin, indicateur crucial de la santé du secteur, a dégringolé à 5 DA, bien en dessous de son coût de production.
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Si les prix du poulet ont connu une chute spectaculaire ces dernières semaines, les œufs, eux aussi, profitent d’une certaine détente sur le marché.
Après avoir atteint un pic historique de plus de 700 DA le plateau en février dernier, les prix se sont stabilisés entre 390 et 400 DA aujourd’hui.
De nombreux experts attribuent également cette baisse des prix du poulet à la décision des autorités de poursuivre l’importation de viandes rouges du Brésil et d’Espagne, à des prix compétitifs atteignant environ 800 DA. Cela a incité les consommateurs à se tourner vers ces viandes importées plutôt que vers les viandes blanches.
