Le Front Polisario a réitéré sa disposition à coopérer avec les Nations-unies pour le règlement de la question sahraouie et la décolonisation définitive de cette région.
Dans un communiqué rendu public au terme d’une réunion consacrée à l’examen des rencontres d’Armonk (10 et 11 février aux Etats-Unis), le secrétariat général du Front Polisario a affirmé la disposition de « la partie sahraouie à coopérer avec les Nations-unies pour la décolonisation du Sahara Occidental ».
Le communiqué diffusé par SPS, dénonce « l’intransigeance marocaine », sa tentative d’imposer le fait accompli colonial et la confiscation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination » relevant « le sérieux ayant marqué la rencontre préliminaire » au round de négociations entre le Sahara Occidental et le Maroc.
Par ailleurs, le SG du Polisario a exigé de « l’Union Européenne (UE) de résilier l’ensemble des contrats conclus avec le Maroc » et de s’abstenir de signer des contrats similaires qui « portent atteinte à la souveraineté d’un pays dont le peuple n’a pas encore décidé de son sort ».
S’agissant de la repression, des arrestations, des procès factices contre les populations des territoires sahraouis occupés, le mauvais traitement des détenus et la privation des citoyens de leurs droits d’expression et de déplacement, le Front Polisario a appelé la société civile à « oeuvrer au plus vite afin de mettre un terme aux violations des droits de l’Homme des sahraouis », une réalité attestée par des dizaines de rapports d’organisations internationales.
Le Polisario a demandé, à cet effet, à l’UE « une contribution efficace et positive » en vue d’une solution juste au conflit en exerçant « des pressions » sur le gouvernement marocain pour l’amener à se conformer aux exigences de la légalité internationale.
« Il est inconcevable de conférer au Maroc un statut particulier auprès de l’UE au moment où il occupe le Sahara Occidental et commet les pires violations des droits de l’Homme contre les citoyens sahraouis désarmés ».