Le Pôle des forces du changement s’est réuni aujourd’hui, Appel à un dialogue sérieux et inclusif

Le Pôle des forces du changement s’est réuni aujourd’hui, Appel à un dialogue sérieux et inclusif

Dans un communiqué transmis à notre rédaction, le Pôle des Forces du Changement a réagi aux derniers évènements tragiques vécus par les citoyens de Touggourt.

Il estime que « ce type d’évènements s’explique par la mise à l’écart de la citoyenneté et l’absence de représentativité authentique des citoyens sans laquelle aucun canal de dialogue ne peut être établi. »



Présidé par Ali Benflis, le Pôle considère que « l’absence de prise en charge et de résolution par les autorités publiques des citoyens constitue la principale cause des multiples et récurrentes protestations des populations à travers plusieurs régions du pays. »

Sur le plan strictement politique, ce rassemblement (qui regroupe 7 partis politiques ayant soutenu Ali Benflis lors de la dernière présidentielle) réitère sa position « de rejet envers la volonté du système politique en place d’aller vers une révision de la constitution qui ne fera inéluctablement qu’amplifier et compliquer la crise multidimensionnelle et aiguë que connaît le pays. » Une crise qu’il dit caractérisée par « la vacance du pouvoir et l’absence de légitimité des institutions élues ».

Aussi, appelle-t-il à un consensus national, seul moyens d’arriver à bout de la crise. Un consensus national « rassembleur et inclusif ayant pour objectif la mise en place d’une légitimité véritable, dont la révision constitutionnelle opérée par des institutions légitimes en constituera le couronnement.

La chute du prix du pétrole inquiète le Pôle des forces du changement. Et il le fait savoir dans ce communiqué. Une dégringolade « face à laquelle les pouvoirs publics n’ont pris aucune mesure et dont ils continuent à en minimiser les effets. Les rédacteurs du texte n’hésitent pas à brandir le spectre d’une grave crise financière. Ils imputent cette menace de crise aux pouvoirs publics qui « n’ont pas réussi à extirper le pays de sa dépendance croissante vis-à-vis de l’étranger durant quinze années dans des actions autres que celles pouvant suppléer les ressources des hydrocarbures (Benflis était chef du gouvernement entre 2001 et 2003– ndlr).

Pour le Pôle des Forces du Changement, tout cela est à mettre sur le dos de « l’absence d’une bonne gouvernance économique, doublée « qui n’est soumise à aucune forme de contrôle, de transparence et de reddition des comptes ».

F.A