Le plasticien algérien Driss Ouadahi expose, jusqu’au 23 mars prochain, 17 nouvelles créations dans la galerie « Hosfelt » des arts contemporains à San Francisco (Usa), annoncent les organisateurs.
Sous l’intitulé « Trans-Location », l’exposition créée en 2012, propose en plusieurs parties, des peintures à l’huile dans le style abstrait, exécutées sur toile.
« Grand ensemble 1 », « Sand Storm », « Break Through », » Enlightened Night », « Draft Landscape », « On the Other Side », « Reflection » ou encore « Standing on the Green » sont quelques uns des thèmes présentés dans cette exposition.
Egalement architecte, Driss Ouadahi « confronte le regard critique du visiteur avec le gigantisme urbain des grandes villes économiques du monde avec les gratte-ciel et les grands lotissements qui les caractérisent, laissant ainsi libre cours à toutes les interprétations socio-politiques à l’égard de l’architecture contemporaine », expliquent les organisateurs.
Le même regard critique est proposé par l’artiste dans une ancienne exposition où il montre la réalité des banlieues d’Alger et de Paris avec ses regroupements d’émigrés.
Etabli à Düsseldorf (Allemagne), Driss Ouadahi a déjà réalisé trois expositions dans les galeries « Hosfelt »(Usa), dont celle de New York en 2010.
L’artiste, né à Casablanca (Maroc) en 1959, avait regagné à 4 ans l’Algérie où il a obtenu un diplôme de hautes études à l’Ecole supérieure des Beaux arts (1984-1987), avant de partir pour la France, puis l’Allemagne.
Ouadahi a à son actif plusieurs participations, individuelles et collectives dans différentes expositions en Algérie, au Maroc, en Allemagne, aux Usa ou encore en France où il a obtenu en 2003, un prix du centre d’ »Istres »(Marseille) d’art contemporain. Fondée en 1996 à San Francisco, la galerie « Hosfelt » expose les travaux d’artistes contemporains de tous les pays du monde.
La galerie « Hosfelt » a déjà organisé des expositions d’artistes contemporains qui ont suscité le débat et parfois même la polémique, à l’image de l’Uruguayen Marco Maggi, l’Américain Jim Campbell, l’Allemand Steven Kurten et la Pakistanaise Shahzia Sikander.