Le plan de paix de l’ONU « fait consensus » chez les deux principales parties libyennes

Le plan de paix de l’ONU « fait consensus » chez les deux principales parties  libyennes

PALERME (Italie) – Le plan de paix des nations unis mis à jour « fait consensus » chez les deux principales parties libyennes, a déclaré mardi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, à la Conférence de Palerme sur la Libye.

« Nous avons enregistré avec satisfaction que le plan de paix mis à jour que l’ONU a proposé, à savoir une conférence nationale au début de l’année prochaine et des élections présidentielles et législatives qui seront  convenues, fait consensus chez les deux parties principales libyennes: le Conseil présidentiel de Tripoli et nos camarades de Benghazi, Haftar compris », a précisé le Premier ministre à l’issue des travaux de cette Conférence.

M. Ouyahia a aussi indiqué que les démarches menées par l’Egypte d’unifier les forces militaires de la Libye « fait également consensus entre les deux principaux centres de pouvoir » dans ce pays.

Le plan de paix de l’ONU « fait consensus » chez les deux principales parties  libyennes

« Nous avons été informés que sous l’égide de l’Egypte, il y a des discussions, en cours depuis plusieurs mois, pour unifier les forces militaires de la Libye, l’armée nationale et les autres composantes. Tout cela semble faire un bon consens », a-t-il ajouté.

Revenant sur le déroulement de la Conférence convoquée par les autorités italiennes, M. Ouyahia a expliqué qu’il était « tout à fait naturel que l’Algérie y participe car ce qui concerne ce pays concerne l’Algérie de par le passé et l’avenir communs mais aussi par rapport aux défis que cela pose à la sécurité de l’Algérie ».

Le Premier ministre a émis le voeu que la conférence nationale qui se déroulera en Libye le printemps prochain puisse « consolider cette volonté commune d’aller vers une solution politique », que constitueront les élections pour redonner la parole au peuple pour résoudre l’équation complexe que vivent les Libyens, à savoir « qui est le gouvernement légitime », a conclu le Premier ministre.