Le plan anti crise du CNES

Le plan anti crise du CNES
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Près d’une centaine d’experts algériens et étrangers seront au rendez-vous demain matin à la résidence El Mithak à Alger pour plancher sur les meilleures solutions à prendre pour faire face à la crise financière et économique.

Sous la houlette du Conseil national économique et sociale (CNES), qui a été investi de cette mission de réflexion, ce collège d’experts parmi la crème du domaine promet-on, sera donc appelé à fait le constat de la crise mais pas seulement.

En effet, le constaPagest est clair et connu de tous à savoir que l’Algérie connait une raréfaction soutenue de ses recettes en devise liée à la chute brutale et durable des cours du pétrole. Demain les experts réunis par le CNES auront un seul point à l’ordre du jour : Comment éviter autant que faire se peut que la chute des cours du pétrole ne se transforme en véritable crise économique aux conséquences inimaginables.

Ils devront aussi décliner une feuille de route qui sied le mieux au contexte en tenant compte de son impact sur la population.

La caution des experts

C’est donc une rencontre très importante pour le gouvernement qui aura l’occasion d’écouter plusieurs experts qui vont exposer leurs idées de façon désintéressée en prenant en considération les moyens disponibles. Cela permettrait à Sellal et son équipe d’aller droit au but au lieu d’évoluer à tâtons alors que la situation est inquiétante. C’est le Premier ministre d’ailleurs qui va ouvrir ces panels de discussions pilotées par le CNES d’où sont attendues des recommandations pratiques.

L’objectif étant de sortir avec un certain nombre d’idées qui auront fait consensus parmi les experts pour les appliquer sous forme de mesures de lois ou de stratégie de relance.

Ce serait une sorte de tableau de bord pour le gouvernement qui va s‘inspirer dans sa gestion de la crise. Il s’agira justement de mettre en place un plan anticrise qui requiert un minimum consensuel parmi les experts de tous bords pour mettre le gouvernement à l’aise dans sa pratique.

De la sorte, le Premier ministre disposera d’une espèce de légitimité pour mettre en place un plan d’action qui aura été acté par les experts économiques.