Les meutes de chiens errants font craindre le pire aux habitants de haï Akid Lotfi, qui ont pris contact avec notre rédaction, par le biais du comité de quartier.
En effet, les meutes de chiens errants sont une véritable menace pour les habitants de haï Akid Lotfi, particulièrement pour ceux qui habitent à proximité des chantiers, car c’est de là que provient le mal, a-t-on constaté.
Ces habitants n’ont pas oublié la mort de la petite Rania survenue après avoir été mordue par un chien enragé, pendant qu’elle se rendait à l’école en octobre 2013. Ce terrible drame est toujours présent dans l’esprit des habitants de haï Akid Lotfi qui ne veulent plus que cela se renouvelle.
«A cause de ces chiens, je ne me rends plus à la mosquée le matin car ils sont agressifs, ces meutes menacent nos enfants aussi, ils ne peuvent plus se rendre à l’école Akid Lotfi 2 sans être accompagnés par leurs parents», expliquent des riverains. Un commerçant dira «Lorsque les élèves aperçoivent les chiens qui rodent ici le matin, ils se réfugient dans mon magasin, d’ailleurs, moi-même je crains pour ma sécurité, il ne s’agit pas d’un ou de deux chiens, mais de plusieurs», tient à préciser ce commerçant inquiet.
Suite à la réclamation faite par M. Yahiaoui de l’association El Moussalaha, le camion de la fourrière canine s’est déplacé, mais il est reparti vide, car les chiens ont pris la fuite. «Nous avons pu capter la chienne blanche, malheureusement, elle a pu se dégager de l’emprise des pinces de capture», a révélé l’agent communal qui ajoute que le mal vient des chantiers, ce sont les gardiens de chantier qui ramènent ces chiens et lorsque nous intervenons pour les capturer, ils ne nous laissent pas rentrer dans le chantier, cela ne nous permet pas de mener à bien notre mission», avoue cet employé de la fourrière canine d’Oran mal équipé, avons-nous constaté, car ce n’est pas avec des pinces de capture et vêtu de claquettes qu’on peut faire la chasse aux chiens errants, mais avec un équipement spécifique tel que gants de protection anti-morsure, et tenue de protection individuelle pour la capture de chiens errants. Les deux capteurs de chiens que compte la commune d’Oran, 2ème capitale du pays, continuent d’utiliser des moyens archaïques en prenant de gros risques.