Les prix du pétrole étaient de nouveau orientés à la baisse jeudi en cours d’échanges européens, après avoir nettement décroché la veille sous l’effet d’une hausse bien plus forte que prévu des stocks de brut aux États-Unis et d’un renforcement du dollar.
Vers 11H35 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 39,66 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 81 cents par rapport à la clôture de mercredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), valait 38,98 dollars perdant ainsi 81 cents pour la même échéance.
Les cours du Brent et du WTI, qui sont repassés mercredi sous les 40 dollars le baril dans le sillage de la nette augmentation des réserves de pétrole brut aux États-Unis, poursuivaient leur déclin jeudi, annulant ainsi les gains réalisés depuis une semaine.
L’étonnante forte progression des stocks de brut (mercredi), qui ont augmenté de 9,4 millions de barils contre une hausse de 2,5 millions attendue, a réveillé un marché, plaçant le Brent et le WTI sous pression et les disposants à enregistrer leurs premières pertes hebdomadaires en six semaines, notait Craig Erlam, analyste chez Oanda. La hausse des réserves annoncée par le Département américain de l’Énergie (DoE) est encore plus importante que celle anticipée par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé mardi tabler sur une progression de 8,8 millions de barils.