Le prix du pétrole de référence évoluait au-dessus du seuil des 50 dollars le baril mardi à l’ouverture à New York, soutenu par la baisse de plus en plus marquée des investissements des producteurs occidentaux.
Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 92 cents à 50,49 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le prix du contrat de référence n’était plus passé au-dessus de 50 dollars depuis la mi-janvier.
En deux séances, vendredi et lundi, les prix du brut new-yorkais ont déjà pris plus de cinq dollars, soit plus de 10%, bénéficiant notamment de l’annonce d’une chute hebdomadaire des plates-formes pétrolières en activité aux Etats-Unis.
Mardi, « le marché pétrolier continue sa hausse sur la base d’annonces de grands groupes du secteur, qui réduisent leurs investissements », a expliqué un analyste.
Les groupes pétroliers britanniques BP et BG sont les derniers en date à annoncer une baisse de leurs investissements à cause de la chute des prix de l’or noir, après avoir publié des résultats annuels moins reluisants.
Ils rejoignent les Américains Chevron, ExxonMobil et ConocoPhillips, le Français Total et l’Anglo-Néerlandais Royal Dutch Shell, qui ont tous fait des annonces en ce sens lors des derniers jours.