Les cours du pétrole démarraient la semaine en hausse, progressant à son plus haut niveau depuis deux mois à plus de 82 dollars à New York, sous l’effet toujours dynamisant du rapport sur l’emploi américain.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril grimpait de 51 cents à 80,40 dollars par rapport à la clôture de vendredi sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
Le baril de « brut léger texan » (WTI) pour la même échéance prenait 42 cents à 81,92 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le marché pétrolier continuait sur sa lancée de vendredi, restant dopé par des chiffres de l’emploi.
Les destructions d’emplois se sont accélérées aux Etats-Unis en février, mais bien moins que ne le redoutaient les analystes à cause du mauvais temps, selon le rapport mensuel du département du Travail.
L’économie américaine a détruit 36.000 postes de travail de plus qu’elle n’en a créés en février, mais le nombre de licenciements est moins fort que ne le craignaient les analystes, qui les estimaient à 68.000.
Parallèlement, le marché pétrolier profite d’un certain soulagement des marchés sur la dette publique de la Grèce, entraînant un regain général d’appétit des investisseurs pour les actifs à risques, dont les actions et les matières premières. La faiblesse persistante du marché physique, soulignée par de nombreux analystes, ne semble donc pas empêcher les cours de grimper.
L’état physique du marché sera toutefois jaugé cette semaine par les trois principales institutions faisant autorité en la matière.
Après l’Agence américaine de l’énergie mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiera son rapport mensuel mercredi. Le plus attendu par le marché, celui de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) va clore le tout vendredi.