« Heureusement que c’est le gaz qui constitue la grosse part de notre panier en devises à l’exportation », soupire un haut responsable algérien. Depuis une dizaine de jours, les cours du pétrole n’arrêtent pas de dégringoler, passant de plus de 115 dollars le baril à environ 82 dollars. C’est que les mauvaises nouvelles s’accumulent.
Pour le huitième mois de suite, la croissance industrielle chinoise n’est pas au rendez-vous. Les perspectives en Europe sont désastreuses. L’Espagne, la France, l’Italie et plusieurs pays d’Europe de l’Est ont différé ou tout simplement annulé leurs contrats d’achat et de livraison de pétrole sur le marché mondial.
Cette situation commence à donner des soucis aux décideurs algériens qui commencent à craindre que la situation ne dégénère. Une baisse continue des prix de pétrole impactera fatalement les finances algériennes, engagées dans une politique de subventions qui garantit une paix sociale et politique de plus en plus fragile.