Les cours du pétrole brut clôturaient vendredi à plus de 78 dollars à Londres et au dessus de 79 dollars à New York, soutenus par la faiblesse du billet vert, suite à l’augmentation moins forte que prévu des prix à la consommation aux Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 24 cents à 78,02 dollars par rapport à la clôture de la veille sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, alors que celui de « brut léger texan » (WTI) pour livraison en mars prenait 64 cents à 79,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après la forte appréciation du billet vert, entraînée par les spéculations alimentées par le relèvement jeudi par la Fed de son taux d’escompte, le dollar américain s’est affaibli vendredi à cause de l’augmentation moins forte que prévu des prix à la consommation aux Etats-Unis.
Cette faiblesse a atténué les spéculations sur un relèvement anticipé du taux directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) et a pesé par ricochet sur les prix du brut, une des matières première libellées en dollar.
« Le dollar joue toujours un rôle important pour déterminer la direction que prennent les prix du pétrole », notait David Hart, analyste chez Westhouse. Sur le plan géopolitique, les tensions sur l’Iran continuaient de préoccuper les marchés.
Selon des informations confidentielles sorties jeudi, l’Iran serait en train de fabriquer l’arme atomique.
Les craintes de sanctions pétrolières pourraient ainsi soutenir les cours du brut, car elles « provoqueraient un regain d’intérêt des fonds d’investissements et une hausse des achats de couverture des consommateurs », soulignent les analystes.