Les prix du pétrole continuaient de chuter mardi en cours d’échanges européens, toujours plombés par la surabondance d’or noir sur les marchés. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 47,03 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,67 dollar par rapport à la clôture de lundi. Le baril de Brent est tombé à un nouveau plus bas depuis mars 2009, à 46,54 dollars.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance perdait 1,40 dollar à 44,66 dollars. Vers 11H10 GMT, la référence du brut américaine est tombée à 44,20 dollars, son plus bas niveau depuis mars 2009.
De bons chiffres concernant la demande chinoise de pétrole ont été ignorés par le marché, qui demeure sous contrôle des opérateurs pariant sur une baisse des prix.
La dégringolade des cours de l’or noir est, en effet, moins causée par la faiblesse de la demande, comme lors de la crise financière de 2008, que par la surabondance d’or noir, d’après de nombreux analystes.
Et de nouveaux commentaires d’officiels saoudiens sur le fait que les cours du pétrole à 100 dollars le baril faisaient parti du passé, ont contribué à conforter les opérateurs de marchés pariant sur une baisse des cours, d’après des analystes.