Des employés délégués du mouvement de protestation du secteur de la justice ont fait état hier de la reconduction de leur contestation. Ils envisagent de tenir un sit-in national devant le ministère de la Justice dimanche.
Selon H. M., un délégué ayant fait partie de la délégation désignée par les employés protestataires de la justice, les représentants des protestataires ont été reçus hier par le secrétaire général, le chef de cabinet et le directeur des ressources humaines du ministère de la Justice.
Cependant, «les procureurs ont été instruits de charger des personnes de la mission d’informer les employés en grève de reprendre le travail sous peine d’être sévèrement sanctionnés», a indiqué notre source, qui affirme que «cette manœuvre entreprise d’une manière insidieuse démontre la mauvaise volonté de la tutelle à prendre en considération les doléances des employés».
Ce dernier a fait montre d’un grand étonnement quant à la réaction de la tutelle. «Nous avons été bien reçus et au terme d’une brève rencontre, les cadres du ministère ont promis de satisfaire les préoccupations de employés», a ajouté notre interlocuteur. Des menaces de sanctions ont été brandies par le ministère de la Justice, a-t-on appris hier également.
En effet, au tribunal de Relizane, «des mises en demeure ont été adressées par le directeur de la modernisation de la justice aux employés en grève et sur lesquelles il est mentionné la menace de licenciement en cas de prolongement du débrayage», a confié un salarié au tribunal de Relizane, qui a indiqué que «les employés en colère assurent toujours le service minimum».
D. Mentouri
