Le président Chadli est mort ..! Ce gentil père qui a répondu oui aux enfants de 88 pour l’ouverture du champ politique ne sera plus de notre monde pour voir quelle sera l’Algérie demain ? La triste nouvelle est tombée hier le 6 octobre. ! Un samedipresque inaperçu.
Normal! journée de repos, la chaleur politique des futurs candidats qui s’entretuent pour un minable poste de maire sans prérogatives si ce n’est que pour voler, la rencontre régionale des gouverneurs de la région ouest pour parer aux éventuelles immolations des jeunes qui n’ont pas vécu les événements du 5 octobre et qui ne retiennent de la légende de Chadli qu’un petit résumé de sa biographie publié sur wikipedia ou sa petite photo collée sur internet , et le coup de gueule du leader du MSP Si Soltani qui menace d’un deuxième 5 octobre 88; ainsi ,cette journée s’achève par un évènement des plus douloureux.
Chadli n’est plus !A partir d’Oran, Si Dahou vient de partager les douleurs de ses walis qui ont mal à distribuer les logements par peur d’une révoltesociale, mais l’ami d’arme de Chadli avant de les quitter ils les réconfortent par la présence du général Hamel et de son armée bleu qui seront toujours là pour les défendre. Fidel à ses promesses, il offre à ses lieutenants (walis) des wilayas de l’ouest un cadeau de 14 milliards pour construire des marchés pour loger les marchands informels.
De son coté, le chef du gouvernement , Sellal , en outre mer pour rétablir l’image de l’Algérie en Europe et donner une leçon au nouveau locataire de l’Elysée qui se croit toujours tuteur du people algérien après 50 ans d’indépendance; Hollande qui va parler de tout à Sellal sauf de responsabilité de la France dans les massacres des civils durant la guerre d’Algérie de peur que les pieds noir et les harkis ne le chassent de sa loge et comment puisque c’est grâce à eux qu’il est aujourd’hui président.
Enfin, avec tout ce mélange politique raconté, c’est pour dire à tous les algériens que le président Chadli aiméspar tous, est mort très soudainement et qui nous a même pas laissé le temps de lui dire adieu convenablement .
Réflexion