Le patron mondial du nucléaire en visite à Alger : voici les 4 chantiers prioritaires officialisés

Le patron mondial du nucléaire en visite à Alger : voici les 4 chantiers prioritaires officialisés
Le chef de l’AIEA en visite à Alger

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, a rencontré successivement le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf et le ministre de la Santé Mohamed Seddik Ait Mokhtar lors de sa visite à Alger cette semaine.

Ces entretiens ont précisé les modalités d’un élargissement de la coopération bilatérale dans le domaine des applications civiles de l’énergie nucléaire.

Les discussions ont porté sur des projets concrets, notamment en médecine nucléaire. De plus, ils ont abordé le rôle de l’Algérie dans le déploiement de ces technologies à l’échelle continentale.

Les piliers de la coopération Algérie-AIEA : une feuille de route pour l’avenir

Les entretiens entre le ministre d’Etat Ahmed Attaf et Rafael Mariano Grossi ont servi de cadre pour consolider un partenariat multidimensionnel. Les discussions, engagées en tête-à-tête puis élargies aux délégations, ont permis de balayer l’ensemble des domaines de coopération existants et d’en identifier les nouveaux territoires. L’accent a été mis sur une vision pratique et orientée vers des résultats tangibles pour les populations.

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Au cœur des échanges, plusieurs secteurs prioritaires sont ressortis :

  1. La santé, avec un focus sur l’utilisation des techniques nucléaires pour le diagnostic et la thérapie.
  2. L’agriculture et la sécurité alimentaire.
  3. La gestion durable des ressources en eau.
  4. Le développement des énergies renouvelables.

Cette approche structurée démontre une volonté d’utiliser la science nucléaire comme un outil au service des objectifs de développement nationaux et continentaux.

La santé, fer de lance des applications nucléaires pacifiques en Algérie

La rencontre avec le ministre Mohamed Seddik Ait Mokhtar a donné une traduction concrète à cette ambition. Les projecteurs se sont braqués sur la lutte contre le cancer, érigée en priorité absolue.

Le partenariat avec l’AIEA entre dans une phase opérationnelle, avec des projets bien définis pour renforcer les capacités nationales. Le centre de lutte contre le cancer de l’hôpital universitaire de Bab El Oued est appelé à devenir une plaque tournante régionale. Un centre de référence pour la formation et le transfert d’expertise.

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Par ailleurs, le ministre de la Santé a souligné « l’importance stratégique » de ce partenariat pour l’Algérie. De son côté, Rafael Mariano Grossi a salué les compétences des cadres médicaux et scientifiques algériens. En outre, il a réaffirmé « la disposition de l’Agence à poursuivre son soutien aux programmes de formation et de développement technique en Algérie« .

Une vision africaine : l’Algérie, future plaque tournante du nucléaire pacifique sur le continent

En outre, les discussions à Alger ont dépassé le cadre bilatéral pour embrasser une dimension continentale affirmée. Les deux parties ont exploré les moyens de poursuivre leur « contribution conjointe au soutien de l’accès des pays africains aux technologies nucléaires à des fins pacifiques« .

Cette orientation stratégique positionne l’Algérie comme un relais et un partenaire privilégié pour l’Agence dans la région. La formation de formateurs algériens, en coopération avec les experts de l’AIEA. Ainsi que l’extension de ces initiatives à travers l’Afrique, illustrent cette volonté de créer un écosystème de savoir-faire. Dont les bénéfices rayonneront bien au-delà des frontières nationales.

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Enfin, la visite de Rafael Mariano Grossi en Algérie marque une étape significative dans la consolidation d’un partenariat ancien, mais résolument tourné vers l’avenir.