Le passeport biométrique en vigueur en 2015

Le passeport biométrique en vigueur en 2015
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Alors que l’ex-ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni annonçait la livraison du passeport biométrique pour avril 2011, son successeur, Daho Ould Kablia, a déclaré que son entrée en vigueur est programmé pour 2015.

Le ministre de l’Intérieur a fait cette déclaration hier en marge de la session plénière de l’Assemblée populaire nationale relative à la discussion de la loi de finances 2011.

Daho Ould Kablia, a révélé que l’opération requiert des appareils spéciaux pour relever les empreintes et les photos. «Nous allons acquérir environ 600 appareils de ce genre», a-t-il annoncé à la presse. En ajoutant que «3 offres sont acceptées et sont au cours d’examen » à cet effet. Toutefois, le premier responsable du secteur a tenu de signaler que l’opération fonctionne mal à cause de la précipitation de la population afin d’obtenir le nouveau passeport biométrique.

«Pour le moment, nous délivrons des passeports ordinaires selon l’ancienne formule pour une période de 2 années», a-t-il précisé. Par ailleurs, Ould Kablia a déclaré que l’État n’a pas l’intention d’éradiquer les parkings sauvages. «Nous voulons absorber ces parkings en les intégrant dans d’autres aires», a-t-il indiqué. En précisant que l’État n’a nullement l’intention de faire la guerre à son peuple.

LG Algérie

À cet effet, le ministre a souligné que l’opération du gouvernement consiste à « régulariser ces parkings sauvages» en collaboration avec les APC et les services de la Sureté nationale. Questionné sur les fusils de chasse confisqués à des citoyens, le ministre de l’Intérieur a affirmé que cette affaire ne dépendait pas de son département. «C’est du ressort du ministère de la Défense nationale » a-t-il indiqué.

S’agissant de la carte grise, Daho Ould kablia a dévoilé qu’elle sera également concernée par la numérisation. «Il y a 4 450 registres qui sont scannées». Quant à la question du colonialisme français en Algérie, l’exécutif de l’Intérieur a reconnu que l’armée française a commis des actes abominables à l’encontre de la population algérienne.

«Ce sont des crimes contre l’humanité», a-t-il martelé. Néanmoins, l’intervenant a précisé que «ces choses là ne peuvent être condamnées que sur le plan moral». Cependant, Daho Ould Kablia, a signalé qu’il y a des dizaines d’institutions, d’associations et de personnes qui ont dénoncé ces crimes, depuis l’époque de la libération et après l’indépendance.

«Il y a des Associations en France qui demandent actuellement à ce que la France reconnaisse ses crimes en Algérie» et demandent par conséquent une repentance. Dans cette vision, le ministre de l’Intérieur demande à ce que «l’État français demande des excuses au peuple algérien», a-t-il exigé.

Questionné sur les essais nucléaires du colonialisme français à Reggane, dans le Sud algérien, Daho Ould Kabila a affirmé que «ce sont des choses qui se négocient» sans donner pour autant d’autres explications et en se contentant de déclarer que cette affaire est du ressort du ministère des Affaires étrangères.

Fawzi Khemili