Le parti islamiste salafiste, Ettahrir, a accusé, d’une manière directe mais sans la nommer, l’Algérie d’être derrière les événements du Mont Chaâmbi en Tunisie.
Dans un communiqué, rendu public aujourd’hui jeudi 9 mai 2013, ce parti accuse les services de renseignements d’un pays occidental –dans une allusion à la France – et un « pays voisin qui a soutenu, jusqu’au dernier moment, le régime tyrannique de Kadhafi », d’être derrière les incidents ayant marqué le pays, tout en estimant que le pouvoir en place est incapable de prendre les mesures qui s’imposent pour révéler au grand public les tenants et aboutissants de ces développements.
Le même parti, accuse, dans son même communiqué, d’autres parties locales d’être derrière la « cabale ». Il cite, tour à tour, des déclarations de responsables de l’UGTT, de Nidaa Tounès et du Front populaire, considérant ce dernier comme étant un « valet de la France et de la francophonie ».
Estimant que les déclarations des responsables de l’armée et des forces de sécurité sont contradictoires, le parti salafiste considère le gouvernement actuel comme incapable de gérer la situation parce qu’il est prisonnier du souci de maintenir un équilibre artificiel entre les deux pôles occidentaux, en l’occurrence celui américano-britannique d’un côté et celui français de l’autre.
N.H