A la lecture du communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire de son secrétariat du bureau politique, le PT a eu des mots très durs à l’encontre de l’actuelle APN « l’actuel législatif est l’incarnation la plus dangereuse de la jonction entre les institutions et les affaires ».
En abordant, lors de cette session l’examen de la situation nationale, le parti de Louiza Hanoun prend note de la volonté du gouvernement d’aller de l’avant dans la séparation du pouvoir de l’argent de la chose politique, une démarche qui toutefois, « bute contre une amère réalité : l’APN non élue le 4 mai compte près de 30% de députés hommes d’affaires, alors que dans la campagne électorale des milliers de milliards ont été déversés pour acheter les consciences et réaliser un coup de force sans précédent ».
« Inacceptable ». Le Parti des Travailleurs considère le maintien de l’Assemblée nationale nouvelle issue des élections du 04 mai dernier comme « une contradiction » dans la démarche gouvernementale dans la mesure où, elle (l’APN) « maintient les mêmes risques de légalisation du pillage de la propriété collective de la nation et de ce fait, les intentions putschistes à la brésilienne seront toujours latentes considérant qu’il s’agit du pouvoir législatif ».
La proposition : est que « cette situation appelle des élections législatives anticipées pour asseoir un minimum de légitimité et de cohérence dans le cadre d’une vraie réforme politique, car le combat contre la prédation et la corruption exige la mobilisation de toutes les instituons de la République et l’indépendance effective de la justice ». Et ce, pour prémunir le pays des pratiques qui ont permis « à une minorité d’amasser des fortunes colossales (…) en l’absence de tout contrôle. Que le premier ministre s’intéresse, dans sa quête de rétablir certaines situations préjudicieuses pour l’économie nationale, de prés aux institutions, focalise l’attention du Parti des Travailleurs pour qui, « les institutions de l’Etat ont été mises au service des intérêts d’une couche parasitaire agissant en violation des lois ». Et, « participent de la trahison qui est un crime imprescriptible » appelant la justice à se saisir des dossiers des « prédateurs » concernés par le non respect des cahiers de charges mais, aussi « ré-ouvrir les dossiers non moins scandaleux mais bâclés de Sonatrach, autoroute Est-Ouest…etc ».

Le parti de Hanoun réitère son analyse de la situation à savoir que « l’exécutif est face à un examen à savoir « soit faire preuve de détermination et d’audace » à même de sauver l’Etat d’un « effondrement certain et rétablir la confiance chez la majorité, sinon la déception populaire pourrait prendre des formes imprévisibles ». Une telle démarche ne pourrait de l’optique de ce parti que s’accompagner d’ouverture des « voies du dialogue pour résoudre les problèmes ».