Le parti de Mohamed Saïd annonce sa participation aux prochaines législatives

Le parti de Mohamed Saïd annonce sa participation aux prochaines législatives
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La perspective de la prochaine élection législative agite les partis politiques qui s’y préparent au moment où le Parlement est entrain d’examiner la nouvelle loi sur les partis politiques.

Ceux d’entre eux qui sont en attente d’un agrément pour prendre part à cette échéance pressent les députés d’aller vite dans l’examen de ces projets de loi.

C’est le cas de Mohamed Saïd, président du Parti pour la justice et la liberté (PJL) et l’ex lieutenant d’Ahmed Taleb El Ibrahim, qui en attendant de recevoir le fameux sésame fait un travail au niveau des structures locales. Il en parle dans un entretien à l’APS.

S’exprimant sur cette future loi, il estime qu’elle comprend des aspects positifs, comme l’obligation faite aux ministres qui briguent un mandat de député de démissionner. Cela procède, selon lui, d’un souci d’équité entre les différents candidats.

LG Algérie

L’interdiction du nomadisme politique est également bien appréciée par Mohamed Saïd, soulignant la nécessité de mettre un terme à ce phénomène. « Un candidat qui change de formation politique signifie qu’il ne respecte pas la volonté de ses électeurs et qu’il se rebelle contre le parti qui l’a plébiscité, ce qui est en contradiction avec les principes de démocratie et d’éthique ».

Les propos de Mohamed Saïd sont néanmoins en totale décalage avec la tournure que prennent les débats à l’APN, car on sait maintenant que la loi sur le nomadisme politique et celle relatives à la démission des ministres sont déjà éliminée au motif, avancé par les députés du FLN, qu’elle sont anti-constitutionnelle.

L’ancien bras droit de Taleb El Ibrahimi considère que le projet de loi contient des facilitations qui n’existent pas dans la loi actuellement en vigueur. Pour lui, il est également  » rigoureux  » sur d’autres aspects.

Le PJL contre la politique des quotas

A propos de facilitations, il relève la disposition qui réduit de 25 à 16 le nombre de wilayas auxquelles doivent appartenir les fondateurs d’un parti appelés à tenir un congrès constitutif. Concernant la représentativité de la femme au sein des assemblées élues (1/3), Mohamed Saïd a précisé qu’il s’opposait au  » système des quotas, la compétence étant le seul critère pris en considération « .

Il est difficile d’appliquer le taux cité notamment dans les régions de l’intérieur, a-t-il indiqué, estimant que  » la seule solution consiste à changer les mentalités, en consacrant la crédibilité au sein même des partis pour encourager la femme à investir le champ politique « .

Est ce que le parti de Mohamed Said est prêt pour les législatives ? La réponse est  » oui « , dit-il. Mohamed Saïd a expliqué que sa formation compte participer à ce rendez vous auquel elle se prépare depuis 2009, date du dépôt de la demande d’agrément. Un agrément qui, a-t-il précisé,  » remplit toutes les conditions requises « .

En attendant ce rendez-vous et le préalable de l’agrément, le parti continue d’installer des structures provisoires au niveau de 43 wilayas. Une assemblée générale des cadres du parti est prévue vendredi et samedi prochains à Alger pour l’examen des nouvelles lois et la préparation du congrès constitutif prévu début janvier 2012.