Libérée le 10 février dernier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a participé, hier, a sa première réunion après sa sortie de prison.
Dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion, le bureau politique du PT a estimé que « le système » politique n’a pas changé. « Le régime est toujours là, avec ses institutions illégitimes, produit de la fraude, du népotisme et de l’argent sale », a estimé le Parti dans le communiqué.
Le régime « s’est imposé par la force, contre la volonté du peuple mobilisé pacifiquement durant une année”. Pour cela, il ne peut pas être source de changement, il ne peut rompre avec les pratiques du passé tout en les utilisant pour se maintenir », a expliqué le PT.
Pour le PT, le système « a bradé la principale richesse du pays, les hydrocarbures, en contrepartie de la caution des puissances étrangères pour ses plans de maintien. » ne peut pas prétendre défendre la nation, sa souveraineté, car la souveraineté politique du pays est conditionnée par la souveraineté du peuple sur ses richesses, son sol et son sous-sol. »
« La prétendue lutte contre la corruption sélective, réduite au jugement de quelques symboles du régime et de l’oligarchie qui ont exercé le pouvoir politique et économique sur une période donnée, menée avec une tapageuse campagne, ne vise qu’à disculper le système qui a produit la prédation corruption, toutes les dérives totalitaires et qui a enfanté les bandes mafieuses locales et nationales (îssabate) », a ajouté le parti dans le communiqué.
La parti des travailleurs a accusé le pouvoir de mener « une propagande » médiatique tout en « muselant » les médias publics et privés, estimant que c’est cela « le véritable visage du régime, le même que celui qu’il prétend combattre ».
