Le partenariat algéro-américain salué par le Sénat des Etats-Unis

Le partenariat algéro-américain salué par le Sénat des Etats-Unis

Le Sénat américain a délivré un satisfecit à l’endroit de notre pays pour les réformes engagées par le président de la république et le niveau « remarquable » atteint dans le partenariat algéro-américain dans la lutte contre le terrorisme qui a été d’ailleurs maintes fois rappelé par la plupart des responsables américains.

Lors de l’audition par le Sénat du futur ambassadeur des États-Unis à Alger, M. Henry Ensher, qui connait bien l’Algérie pour avoir été diplomate à l’ambassade américaine à Alger, dans le cadre de la procédure de sa confirmation, le président de la sous-commission sénatoriale du Moyen-Orient, M. Robert Casey, a déclaré que « la décision de l’Algérie de lever l’état d’urgence est une étape positive » dans le processus des réformes.

Il a par aiileurs relevé que « le mouvement de manifestations en Algérie a été plus limité par rapport à ceux des autres pays de la région » du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en précisant que « les revendications sont davantage d’ordre économique et sociale que politique ».

Le futur ambassadeur a, quant à lui, promis que dès sa prise de fonctions, il veillerait personnellement à « relever significativement le niveau de coopération algéro-américaine ».

Pour rappel, Henry Ensher, le futur ambassadeur en Algérie est un fin diplomate expérimenté pour avoir servi dans des capitales aussi sensibles que Kaboul, Baghdad, Mascate, Damas, Tel-Aviv, Djeddah… Le diplomate américain, qui vient d’être agréé par le gouvernement algérien, en remplacement de David Pearce – désigné par le président Bush en juin 2008 –, affiche des états de service remarquables.

Avant d’atterrir à Alger, où il avait déjà servi il y a 11 ans, l’ambassadeur Henry Ensher – c’est son premier poste en qualité d’ambassadeur – était directeur du State Department’s Senior Civilian Representative for Afghanistan (Bureau des affaires afghanes au département d’Etat) et a travaillé en étroite collaboration avec Richard Holbrooke, ancien envoyé spécial US pour l’Afghanistan et le Pakistan. En 2008, il a été directeur du Bureau des affaires de l’Asie du Sud et du Centre Asie.

Henry Ensher était auparavant directeur du Bureau de l’Irak. Il a été désigné, après les attentats du 11 septembre 2001, chef de la Commission des sanctions des Nations unies contre l’Irak auprès du département d’Etat (Head of the UN Sanctions vs. Iraq at the State Department). En Irak, un pays que ce diplomate connaît très bien, il a occupé tour à tour les fonctions de conseiller politique à l’ambassade US et au sein de la Station de la CIA à Baghdad (2004-2005), d’adjoint de l’ambassadeur Robert Ford (ancien ambassadeur américain à Alger).

Il a entamé sa carrière en 1983 au département des Affaires étrangères. En 1987, il est conseillé politique à l’ambassade américaine à Djeddah (Arabie Saoudite), puis à Mascate (Oman), avant d’être rappelé au bureau du département d’Etat d’Intelligence et Recherche à Washington. M. Henry Ensher occupera également, à l’ambassade américaine à Damas (Syrie), la fonction d’officier économique/commercial (1995).