Le parquet de Milan rejette la requête de Sonatrach

Le parquet de Milan rejette la requête de Sonatrach

chakib-khelil-paolo-scaroni_857442_679x417.jpgL’avocat de Sonatrach n’avait pas tort d’être pessimiste. Et pour cause ! Le parquet de Milan a refusé au groupe pétrolier algérien de se constituer partie civile dans l’affaire dite Saipem-Sonatrach 2

Et alors qu’il s’apprêtait à plaider en faveur de Sonatrach, la semaine dernière en qualité de partie civile, Me Sellini nous avait fait part de ses doutes quant à l’acceptation par la magistrate italienne de voir Sonatrach réclamer des dommages et intérêts dans l’affaire de pots de vins dont se sont rendus coupables et l’entreprise italienne Saipem et de hauts responsables de l’entreprise algérienne et de sa tutelle. L’information du rejet vient d’être donnée par l’agence Reuters.

La jutice italienne reproche à la filiale de l’ENI d’avoir versé près de 200 millions d’euros de pots de vins pour avoir des contrats de plus de 8 milliards d’euros.

Rappelons que c’est le parquet de Milan qui avait fait éclater le scandale en 2013, avant même que le Procureur général de la Cour d’Alger de l’époque n’anime de façon quasi urgente d’une conférence de presse dans laquelle il avait annoncé que le juge d’instruction du pôle financier de Sidi M’Hamed avait lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de Chakib Khalil, son épouse et ses deux enfants, mais aussi contre Farid Bedjaoui (intermédiaire).

Quekques jours plus tard, l’on apprendra que le mandat contre l’ex-ministre de l’Energie et des mines, qui se trouve aux Etats-Unis a été annulé pour vice de procédure, Khelil bénéficiant du privilège de juridiction et donc seul la Cour suprême est habilitée à l’entendre après la désignation d’un magistrat instructeur en son sein. Il faut signaler aussi que dans le dossier italien, le nom de Chakib Khelil n’est cité ni comme accusé ni comme témoin.