Le Parlement panafricain a un rôle à jouer dans le règlement des problèmes en Afrique

Le Parlement panafricain a un rôle à jouer dans le règlement des problèmes en Afrique

Le Parlement panafricain pourrait jouer un rôle dans la conjugaison des efforts des pays africains à faire face aux différents problèmes auxquels est confronté le continent, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, le trafic et la migration, ainsi que les changements climatiques, a soutenu mercredi à Alger le président de cette institution, Nkodo Dang.

Lors d’une conférence de presse, M. Dang a souligné que « le Parlement panafricain est capable de contribuer aux efforts de l’Union africaine (UA) pour résoudre les problèmes qui secouent le continent africain ».

Il a appelé, à cet effet, à la nécessité de déployer des efforts communs pour combattre particulièrement le terrorisme et la migration, qui « constituent des problèmes récurrents que vivent plusieurs pays africains ».

Mais pour jouer réellement son rôle, le Parlement panafricain doit passer d’un organe consultatif à celui de législatif, a fait observer M. Dang, « d’ou la nécessité, a-t-il précisé, de ratifier le protocole de Malabo afin d’avoir ce statut ».

Il a expliqué, à cet égard, que le principal objectif de sa visite à Alger était de « faire la promotion » de l’institution qu’il préside et de « bénéficier de l’apport de l’Algérie, qui constitue un poids lourd au niveau continental ».

M. Dang a rappelé, à ce propos, que 10 pays ont déjà ratifié ce protocole, dont l’Algérie, mais il reste encore 18 adhésions pour atteindre le quorum de 28 signataires, nécessaire pour que cette institution devienne un organe législatif.

Par ailleurs, revenant sur la question du Sahara Occidental, M. Dang a évoqué la dernière visite du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans la région, estimant que cette visite « est susceptible d’apporter de nouveaux éléments » en vue de parvenir à une solution à ce conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc.

Il a affirmé que le secrétaire général de l’ONU « est la seule personne à même d’apporter du nouveau à ce dossier », ajoutant que « la présentation du rapport de l’ONU sur ce dossier prévue au mois d’avril prochain pourrait contenir des éléments nouveaux ».

Rappelant que le Sahara Occidental demeure le seul pays sous occupation, il a plaidé « pour l’application de la charte des Nations unies consacrant le droit des peuples à l’autodétermination ».