Le parlement algérien participe à une réunion de l’UPM à… Vienne

Le parlement algérien participe à une réunion de l’UPM à… Vienne
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L’Algérie renouera prochainement avec les institutions de l’Union Pour la Méditerranée (UPM), plongée dans le coma depuis la fameuse agression israélienne contre Ghaza. En effet, le parlement algérien sera représenté aux travaux de la 8ème session de l’Assemblée parlementaire de l’Union Pour la Méditerranée (UPM) (ex-Assemblée parlementaire Euro-méditerranéenne) prévus demain et après demain à Vienne (Autriche). L’information a été rendue publique aujourd’hui dimanche par le vice-président de la commission de l’énergie, de l’environnement et de l’eau au Conseil de la nation, M. Mohamed Bessaieh, via un communiqué du Conseil.

Les participants débattront lors de cette réunion de plusieurs thèmes relatifs notamment à « la situation en Méditerranée et aux « potentialités de la biomasse dans les pays méditerranéens ». Une visite de la station d’incinération des déchets pour la production d’énergie à Vienne ainsi que de certains projets dans la capitale autrichienne figure au programme de cette rencontre, ajoute le communiqué. C’est l’une des rares fois qu’un organe de l’Union Pour la Méditerranée tient une réunion depuis bien longtemps. Curieusement ce rendez vous va se dérouler dans un pays qui n’est pas membre de l’UPM, à savoir l’Autriche.



Il va sans dire que ce processus lancé en grande pompe en juillet 2008 par le président Français Nicolas Sarkozy sous forme d’un premier show diplomatique qui ambitionnait de fédérer les pays des deux rives de la Méditerranée, de la Syrie jusqu’au Maroc, à tourné court. L’agression de Ghaza par Israël en décembre 2009 qui s’est soldée par plus de 1.400 morts avait donné le coup de grâce à la jeune institution alors qu’elle battait déjà de l’aile.

Depuis, le deuxième sommet de l’UPM est régulièrement annulé sine die dont la dernière fois fut en avril 2010 à Barcelone. Signe de cette mort clinique de l’UPM, son premier secrétaire général, le jordanien Mohmed Mossadegh à dû rendre le tablier en 2010. Il a été remplacé dans l’indifférence par le diplomate marocain Youssef Amrani « par consensus » en mai 2011 alors que que la Syrie a annoncé hier le gel de sa participation à l’UPM.