Le Paraguay sans forcer

Le Paraguay sans forcer
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Au terme d’un match ennuyeux, les Paraguayens se sont imposés sans forcer contre une très faible équipe de Slovaquie (2-0,) et prennent une option sur la qualification en huitièmes.

Comme souvent lors des matches du début d’après-midi, la rencontre entre la Slovaquie et la Paraguay a mis du temps à trouver son rythme. Les Slovaques ont semblé toujours aussi inhibés que lors de leur premier match, face à la Nouvelle-Zélande (1-1).

Les Paraguayens, eux, sont apparus en meilleure forme, mis en confiance par le nul décroché contre les champions du monde italiens (1-1).

Au bout d’un quart d’heure, les Guarani ont pris l’ascendant sur le match en essayant de profiter des errements de la défense slovaque. Finalement c’est Vera, bien servi par Barrios, qui a permis au Paraguay d’ouvrir très logiquement la marque (27e).

Organisés en 4-3-3, les hommes de Martino n’ont ensuite jamais relâché la pression. Les Slovaques, eux, ont bien tenté quelques incursions dans la moitié de terrain adverse, avec Weiss, Vittek ou Sestak, mais sans se montrer franchement dangereux. Impuissants, les Slovaques ont commis beaucoup de fautes.

La Slovaquie transparente

Probablement grisés par leur supériorité sur le terrain, les Paraguayens ont fini par se déconcentrer au retour des vestiaires et le match est alors devenu complètement décousu. Les Guarani se sont contentés de gérer leur avance, alors que les Slovaques ont eux semblé de plus en plus spectateurs de la rencontre. Leur placement en défense a été complètement anarchique, mais les attaquants albirrojos n’en ont pas profité, malgré de nombreuses tentatives.

Vera, notamment, a vu sa tête smashée passer à quelques centimètres du poteau de Mucha (72e). Torres, entré à l’heure de jeu, a lui frappé juste au-dessus (77e). A l’usure, les Paraguayens ont toutefois fini par trouver la faille grâce à Riveros, d’une jolie frappe du gauche à l’entrée de la surface (86e). Tout au long de l’action, la défense n’a pas bronché.

Seul sursaut d’orgueil, la frappe des 25 m de Vittek en toute fin de match, dégagée par Villar : c’était quasiment le seul tir cadré des Slovaques de la rencontre. Totalement insipide et sans aucun fond de jeu, la Slovaquie s’est donc fort logiquement inclinée. Les Paraguayens, pas forcément brillants mais réalistes, devront passer à la vitesse supérieure s’ils veulent aller plus loin que les huitièmes qui leur tendent désormais les bras.

Cassandre Toussaint