Dans une déclaration destinée à l’affichage pour informer le collectif des travailleurs de la zone industrielle d’Arzew, dont copie a été transmise aux différentes instances syndicales nationales, ainsi qu’au ministère de l’Energie et des Mines et au P-DG de Sonatrach (L’Echo d’Oran est en possession d’une copie), les coordinateurs AVAL, LQS, Raffinage, Zone, RTO, DRC, ainsi que l’ensemble des secrétaires généraux des différents conseils syndicaux de la zone industrielle d’Arzew, présents à la réunion qui a eu lieu le 24 mars au siège de l’Union territoriale UGTA, ont mis en exergue «la situation inquiétante endurée par les travailleurs et les cadres syndicaux de Sonatrach, suite au dernier dérapage de M. le Président-Directeur Général».
Cette note met également en relief, que cette rencontre a permis aux représentants des travailleurs d’exposer les faits marquants qui décrivent la dérive, mais surtout, de décider ensemble des mesures à prendre, afin de défendre les revendications des travailleurs et sauvegarder la paix sociale.
Selon cette déclaration qui met en cause la démarche du P-DG pour annihiler toute forme de représentation syndicale qui a été, d’abord graduelle pour connaître ensuite une évolution dangereuse.
A cet effet, les présents à cette réunion ajoutent dans la déclaration, «nous dénonçons avec la plus grande fermeté la décision de M. le P-DG d’envoyer des émissaires au niveau de tous les complexes et unités de Sonatrach, pour prendre langue, directement et individuellement, avec les travailleurs (une dizaine par unité), pour semble-t-il, s’enquérir de l’état du climat social et de leurs préoccupations, tout en ignorant délibérément le partenaire social».
Les signataires de cette déclaration considèrent cette nouvelle conception des relations entre partenaires censés se respecter et collaborer pour surmonter les difficultés et trouver les solutions idoines à une conjoncture nationale et internationale difficile et complètement étrangère à la culture de l’entreprise et en violation de la convention collective et de l’esprit du pacte économique et social.
La déclaration issue de cette réunion du 24 mars 2011, porte sur «le mépris affiché par le P-DG à l’égard des représentants légaux des travailleurs en général et du syndicat national en particulier, démontre la panique qui s’est emparée de la DG face à l’approche de l’échéance cruciale du 29 mars 2011 (date avancée par le P-DG dans le dernier Info Express) et à laquelle des réponses concrètes doivent être apportées aux revendications légitimes des travailleurs, sous peine d’une mobilisation sans précédent que nous nous ferons un devoir d’organiser et d’encadrer».
En dernier lieu, à travers cette note, les signataires mettent en garde que «la démarche unilatérale entreprise par la DG ne manquera pas d’avoir des conséquences néfastes sur le terrain, nous assurons le secrétariat du syndicat national de notre soutien total et indéfectible et de la mobilisation de tous les travailleurs».
D. Chérif