Le P-DG d’Air Algérie l’a affirmé «La ligne Alger-New York en 2011»

Le P-DG d’Air Algérie l’a affirmé «La ligne Alger-New York en 2011»
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Les Américains revendiquent la levée de la contrainte d’autorisation pour exercer dans l’espace aérien de l’Algérie.

Les courriers de plus de 500 grammes bloquent la ligne Alger-New York. «Nos partenaires américains exigent la levée du monopole de la Poste sur le courrier express de plus de 500g pour l’ouverture de la ligne directe Alger-New York», a révélé, hier, Abdelwahid Bouabdallah, président-directeur général d’Air Algérie, en marge de l’ouverture de la 11e édition du Salon international du tourisme et des voyages. Laquelle édition se déroule du 8 au 11 du mois en cours au Palais des expositions, les Pins maritimes (Safex), à Alger.

De plus, les compagnies de transport aérien américaines ont signalé une autre contrainte: l’autorisation d’exercer dans les services aériens internationaux en provenance ou à destination d’Alger. «Les compagnies américaines trouvent que le prix de leur adhésion à ces services est élevé», a expliqué M.Bouabdallah. Il a, toutefois, assuré que cette ligne sera ouverte l’année prochaine. «Nous travaillons à lever ces contraintes dans le cadre d’un accord Open Sky», a-t-il assuré.

Cet accord est censé favoriser la fréquence aérienne entre l’Algérie et les Etats-Unis. Seulement, les négociations entre les deux parties butent sur les contraintes des dispositifs de la loi 166-08-64, notamment son article 18 qui stipule que les services aériens internationaux de transport public en provenance ou à destination de l’Algérie peuvent être assurés par des entreprises algériennes ou étrangères. Mais l’admission de ces entreprises sur des services internationaux réguliers ou non réguliers est autorisée par le ministre chargé de l’Aviation civile, conformément aux termes des conventions et accords multilatéraux et bilatéraux, conclus par l’Algérie.

En outre, l’article 19 de la loi en question donne la priorité aux entreprises algériennes d’effectuer des services non réguliers, spéciaux ou affrétés situés entre les points inclus dans leur propre itinéraire alors que les entreprises étrangères ne sont autorisées à effectuer ces services que si leurs homologues algériennes reconnaissent leur incapacité à assurer le même service. Autre aspect limitatif: ces autorisations sont précaires et révocables.

L’accord entre l’Algérie est les USA pour ouvrir la ligne Alger-New York a été annoncé en grande pompe par les autorités algériennes et américaines. L’accord devait même être conclu cette année et l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pierce devait l’annoncer officiellement. Or, l’année tire à sa fin et les négociations traînent.

Cet accord était en négociation depuis septembre 2003. A l’époque, le ministère des Transports avait montré toute son assurance sur la question de la sécurité aérienne. Il avait annoncé que «le fonctionnement du transport aérien en Algérie est conforme aux normes internationales de sécurité». Le P-DG d’Air Algérie, M.Bouabdallah, est allé dans le même sens.

«Nous sommes détenteurs du certificat de conformité aux normes sécuritaires requises», a-t-il déclaré. Il est certain que la ligne Alger-New York vient s’ajouter à d’autres grandes lignes aériennes. Ces lignes lient directement Alger à Pékin, à Moscou et au Canada.

«Les Canadiens sont plus exigeants en matière de conformité aux normes sécuritaires que les Américains. Cela nous permet d’espérer de faire aboutir l’accord d’ouverture le la ligne Alger-New York dans les délais les plus proches», a indiqué M.Bouabdallah. Ce dernier a, par ailleurs, annoncé l’achat de 7 nouveaux avions, et la réceptions de quatre autres au mois de mars prochain. «Nous allons lancer des appels d’offres pour l’achat de 11 autres appareils, quatre cargos, quatre avions d’évacuation sanitaire et des Jet», a ajouté M.Bouabdallah.

Mohamed Sadek LOUCIF