Le numérique : l’autre atout à l’essor économique

Le numérique : l’autre atout à l’essor économique
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L’Algérie a décidé récemment de mettre en place les bases d’une économie numérique. Pour combler l’immense retard, il a été décidé de créer un ministère délégué chargé de l’économie numérique, et de la modernisation des systèmes financiers, lequel devrait mettre en place.

Selon ses concepteurs, en priorité non seulement les indispensables fondements, mais, également un écosystème sécurisé et démocratisé à travers l’ensemble du pays afin d’assurer sa profitabilité à l’économie nationale, d’après les déclarations du représentant du ministère des Finances, qui projette de faire de ce nouvel instrument un véritable «projet de société à caractère transversal, qui nous concerne tous de manière générale, mais plus particulièrement, certains acteurs dont les institutions financières seraient les plus concernées par une inévitable modernisation de leurs outils de communication. Le projet en forme «de states sur les plans technologiques, techniques et régaliens se réalisera autour d’un capital humain émérite». De telles innovations étant impossibles à édifier sans la promulgation de nouvelles lois, impliquant «toutes les entités relevant du secteur des Finances comme les Banques, les Domaines, les Impôts, le Budget, et les Douanes, devra passer» par la construction de systèmes d’information permettant une gestion en temps quasi-réel d’une information fiable, et corrélée, conduisant ainsi «à parfaire les prises de décision» détaille le ministre. Le rythme d’évolution de e-commerce par exemple, se heurtera vraisemblablement à des écueils certains avec l’absence du haut débit dont souffre les différents services et usagers, quoique pour gagner du temps, en attendant l’installation des moyens de communication modernes, le ministre avait en 2016, pronostiqué que l’e-paiement «devait être opérationnel» pour les grandes entreprises, ce qui devait permettre aux clients de payer leurs factures via-internet, précisant que toutes les conditions pour libérer le paiement par internet pour les grands facturiers, et les compagnies de transport n’est qu’une étape, et que celle-ci sera suivie, dans le futur, pour les sociétés de services, et ensuite se généraliser à tous les niveaux.

Amar Khelifi