Le nouveau statut des Pharmacies centrales des hĂ´pitaux (PCH) « incitera les industriels du secteur pharmaceutique Ă produire localement, Ă l’horizon 2014, 70 % des besoins nationaux en mĂ©dicaments », a estimĂ© jeudi Ă Constantine le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministère de tutelle.
S’exprimant au nom du ministre de la SantĂ©, de la population et de la rĂ©forme hospitalière, M. Abdallah Khelladi Bouchnak a qualifiĂ© cette mesure de « salutaire » pour l’ensemble des intervenants dans ce domaine puisque la mission principale des PCH consiste dĂ©sormais, a-t-il dit, Ă « rĂ©guler, Ă Â distribuer et Ă fournir en mĂ©dicaments les Ă©tablissements publics de santĂ© et les officines privĂ©es ».
Les PCH sont dorĂ©navant les « premiers clients » des industriels spĂ©cialisĂ©s dans le domaine pharmaceutique et parapharmaceutiques, ce qui leur permettra « d’encourager et de booster davantage la production locale estimĂ©e actuellement à 47% » , a assurĂ© M. Khelladi Bouchnak qui a reprĂ©sentĂ© le ministre de la tutelle Ă la cĂ©rĂ©monie de clĂ´ture du 1er salon national de l’Industrie pharmaceutique et parapharmaceutique (SANIPH), ouvert mardi dernier au palais de la culture de Constantine.
Le secrétaire général du ministère a également souligné le rôle de la commission nationale consultative des produits pharmaceutiques, installée récemment, et qui est à même de contribuer concrètement à assainir l’environnement de la production médicale nationale en écartant les obstacles empêchant cette industrie de progresser.
M. Nadjib Achouri, directeur de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, initiatrice du SANIPH, a rendu publiques les recommandations des séminaristes qui ont souligné, entre autres, la nécessité de mettre en place une réglementation pour l’enregistrement des produits pharmaceutiques, de doter les services de l’enregistrement de moyens humains et matériels en rapport avec les ambitions affichées et de créer une agence nationale des produits pharmaceutiques.
Les participants Ă ce salon ont Ă©galement recommandĂ© la « formation Ă Â la carte » des Ă©tudiants dans le cadre du système Licence-master-doctorat (LMD), l’établissement des conventions de stages, l’appel aux compĂ©tences opĂ©rationnelles des industries publiques ou privĂ©es dans l’élaboration des programmes de formation et dans l’enseignement, le recrutement des diplĂ´mĂ©s qualifiĂ©s.
Ils ont Ă©galement recommandĂ© la crĂ©ation de laboratoires mixtes universitĂ©-entreprise, l’allĂ©gement des procĂ©dures d’acquisition de rĂ©actifs « dangereux » dans des dĂ©lais raisonnables, la mise en place de mĂ©canismes pour financer, en partie, la recherche par le secteur industriel et la mise en Ĺ“uvre d’une rĂ©glementation rĂ©gissant les mĂ©dicaments Ă base de plantes pour booster la production nationale