Le nouveau code des investissements devrait apporter plus de facilités pour les opérateurs économiques

Le nouveau code des investissements devrait apporter plus de facilités pour les opérateurs économiques
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Le nouveau code des investissements élaboré l’été dernier par le ministre de l’industrie Abdeslam Bouchouareb devrait passer devant les parlementaires lors de la session de printemps. C’est ce qu’a annoncé lundi le ministre de l’industrie mais avec cette précision que ce nouveau code devrait apporter plus de facilités et d’avantages aux investisseurs nationaux et étrangers.

Seul bémol, c’est le fait que ce texte ne fait pas bouger les lignes par rapport à la dogmatique loi du 51/49 pour ce qui est de l’investissement étranger. « Non seulement la règle 51/49 restera mais sera renforcée et élargie au secteur du gros et du commerce », a expliqué le ministre en précisant que c’est là la volonté des autorités publiques de protéger le marché national en limitant les importations non nécessaires.

Pourquoi le secteur du commerce sera désormais touché par cette loi ? Le non-assujettissement du secteur du commerce à la règle 51/49 a contribué à « faire siphonner nos recettes en devises », argumente Bouchouareb en déplorant »l’inondation » du marché national par des produits d’importation non conformes.

Par ailleurs, le ministre a exclu tout aménagement de cette loi, indiquant que le maintien de cette loi du 51/49 n’allait pas empêcher la poursuite des investissements étrangers en citant, à titre d’exemple, les projets réalisés avec des partenaires étrangers dans le secteur de l’énergie, dont l’électricité et de l’industrie automobile.

LG Algérie

Pourtant les partenaires étrangers de l’Algérie, exception faite des chinois n’ont eu de cesse de contester cette loi. Selon le ministre, « cette approche (révision ou adaptation de la règle aux secteurs stratégiques) aurait été intéressante si nous n’avions pas les moyens de nous développer nous-mêmes. Or, aujourd’hui et grâce à la relance du secteur public et à la mise à niveau des entreprises privées, je crois que les investissements étrangers se portent très bien, et tout cela (la règle) n’a jamais été un problème ».