Le nombre de sapeurs-pompiers devant accompagner les hadjis réduit : Crise entre la protection civile et l’Office national du hadj

Le nombre de sapeurs-pompiers devant accompagner les hadjis réduit : Crise entre la protection civile et l’Office national du hadj

Une crise oppose actuellement la direction générale de la protection civile à celle de l’Office national du hadj et de la omra, quelques semaines avant le pèlerinage à la Mecque, apprend-on de source crédible.

Encore une fois, cet office a revu à la baisse le nombre d’éléments de la protection civile devant accompagner les hadjis pour le prochain pèlerinage, ajoute notre source.

C’est ainsi que le nombre accordé, cette année, pour la protection civile est de 120 places, tandis que l’an dernier le chiffre était de 140 places, et en 2008, il y avait 180 places. Le nombre a été réduit de 60 places en l’espace deux années.

«Par cette énième réduction de places des éléments de la protection civile, le programme établi par cette institution pour l’organisation de l’encadrement des hadjis est totalement chamboulé puisque se basant sur le nombre de 140 places et non 120 places», ajoute-t-on.

Le directeur général de la protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, aurait adressé une lettre au premier ministre, Ahmed Ouyahia, lui demandant d’intervenir auprès de l’Office national du hadj et de la omra au bénéfice des hadjis.

Plus de 36 000 hadjis algériens sont concernés par la saison du hadj 2010, et le premier départ pour la Mecque dans ce cadre aurait eu lieu le octobre en cours. Certains se demandent où sont passées les 60 places enlevées à la protection civile.

L’équation de 120 éléments de la protection civile pour 36 000 hadjis semble être difficilement gérable, ne pouvant pas être dans l’intérêt des pèlerins, note-t-on.

Les éléments de la protection civile ont pour mission d’accomplir plusieurs tâches. Ils doivent veiller sur la sécurité et la santé des hadjis, ce qui fait dire à cette source que maintenir ce nombre réduit causerait une surcharge de travail pour les éléments de la protection civile et, par là, peut pénaliser les hadjis, outre la nécessité de revoir tout le programme établi par ce corps constitué peu de temps avant le premier départ.

M. A.