Le bilan annuel des victimes des accidents de la route durant l’année 2010 a été rendu public hier par la Gendarmerie nationale, où on avance 2048 morts survenus dans 3487 accidents enregistrés à travers le pays. Bien qu’alarmant, ce nombre d’accidents est à la baissé de 21% par rapport à l’an 2009.
Contacté hier par Le Temps d’Algérie, M. Bousmah a affirmé qu’une nette régression a été constatée cette année. Soulignant que les victimes de sexe masculin arrivent en tête avec 68%, il a ajouté que la baisse du taux d’accidents est liée au respect strict des nouvelles mesures apportées dans le code de la route. Ceci, dit-il, a réussi à réduire les infractions du trafic dans le pays et a obligé les conducteurs à faire preuve de vigilance.
Dans le même contexte, le capitaine a avancé que le taux de mortalité dans les accidents de la route a également baissé de 15%. L’année dernière, les mêmes services ont recensé 2102 décès et 3000 blessés.
Ce recul est expliqué par les nouvelles mesures réglementaires et les campagnes de sensibilisation engagées par les services de la gendarmerie et de la police et la réhabilitation des routes nationales. Il ajoute que le renforcement des éléments de la sécurité dans les circuits à forte densité a également porté ses fruits.
Plus explicite, il a insisté sur les efforts consentis par les services de la gendarmerie et de la police dans les multiples campagnes de sensibilisation lancées tout au long de l’année et qui ont sensiblement contribué dans la régression des accident de la circulation, particulièrement dans les zones rurales, où le taux de décès a été estimé à 21%.
Il affirme par ailleurs que le mois de mars est le mois qui a enregistré le moins d’accidents avec un recul de 40%, et ce, contrairement à la saison estivale. Le nombre d’interventions des éléments de la gendarmerie a dépassé, selon M. Bousmah, le million, alors que 10 000 retraits de permis de conduire ont été dénombrés à travers le territoire national.
Dans le classement des wilayas, Alger vient en tête de liste en matière de nombre d’accidents, suivie d’Oran, de Sétif et de M’sila. Les motifs sont souvent liés à l’excès de vitesse, à l’augmentation du nombre de véhicules, à l’absence de culture de la circulation ainsi qu’au manque de respect des feux de signalisation.
Samira Azzegag
