Le niveau de consommation des crédits de paiement alloués à la wilaya de Bejaia durant le plan quinquennal 2005-2009, a atteint un taux de 72,9 %, selon la wilaya qui précise qu’une enveloppe de 53,46 milliards de DA a été consommée dans ce cadre, sur une dotation globale en crédits de paiement de l’ordre de 74 milliards de DA.
A ce titre, 2009 a été classée comme la plus dynamique en la matière, puisque c’est l’année ou la consommation a été de l’ordre de 89 % du total, et au cours de laquelle plus de 14 milliards de DA ont du être investis, a-t-on ajouté, expliquant ce saut par une meilleure gestion sur le terrain des projets inscrits à l’indicatif de la wilaya.
Concrètement, a-t-on expliqué, les choses ont évolué du fait de la levée d’une série de contraintes ayant contrarié, jusque là, la bonne conduite des investissements publics, matérialisée notamment par une maturation et un suivi améliorés des projets, et une nette réduction des oppositions citoyennes.
Le bilan physique de ces investissements pendant ce quinquennat fait cas de la réalisation (programmes PSD et PCD confondus), d’un lot de 2378 projets, et la mise en chantier de 642 autres.
Une centaine d’autres demeurent en instance de lancement, a-t-on souligné. Parmi les investissements menés à bon port, figurent la réhabilitation de 1544 km de routes, la modernisation d’un autre tronçon de 200 km, l’amélioration des différents réseaux d’AEP et d’assainissement, la construction d’établissements scolaires, le renforcement des capacités d’accueil et d’hébergement au sein de l’université, ainsi que l’augmentation du parc de logements et autres, a-t-on relevé.
La concrétisation de ces projets a permis la création, durant cette période, de 130.100 emplois, dont 50.000 à titre permanent et 80.100 temporaires, réalisés au titre des différents dispositifs d’insertion sociale.
La dynamique de développement de la wilaya continue néanmoins à être confrontée à diverses contraintes, dont les plus pernicieuses demeurent l’offre foncière insuffisante, la faiblesse en production d’agrégats et l’insuffisance en matière d’encadrement et de qualification de ses cadres, notamment au niveau des bureaux d’études, au sein de l’administration ou dans les entreprises, estime-t-on.
Agences