Le Nigeria s’engage à limiter sa production pétrolière

Le Nigeria s’engage à limiter sa production pétrolière

Les pays signataires de l’accord pétrolier se sont dits en faveur de sa prolongation au-delà de mars 2018.

Le Nigeria a donné son accord quant à la limitation de sa production en dépit de son exemption de l’accord de limitation de production en vigueur jusqu’au mois de mars prochain. L’information a été révélée en marge de la réunion du comité de suivi de l’accord, tenue à Saint-Pétersbourg, en Russie.

Le Nigeria s’est engagé à ne pas dépasser 1,8 millions de barils par jour, une quantité dont il n’est pas très loin puisque sa production était de 1,68 million de barils par jour avec la possibilité d’atteindre 1,84 million de barils par jour à la fin du mois en cours. .

Le géant pétrolier africain s’est ainsi joint aux membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et à leurs partenaires, menés par la Russie qui se sont engagés à limiter leurs productions pétrolières respectives.

La promesse faite aujourd’hui par le Nigeria est à même de mettre fin à des semaines d’angoisses particulièrement éprouvante pour l’Opep dont un délégué avait évoqué, rappelons-le, la possibilité d’imposer une limite à la production du Nigeria mais aussi de la Libye. Ces deux pays membres avaient été exempté de l’accord de réduction pétrolière en raison de la situation instable dans laquelle ils se trouvent. Mais, ils ont pris de cours leurs alliés en augmentant, ces derniers mois, leur productions  de façon rapide, menaçant de réduire à néant les efforts de l’Opep et de ses alliés de rééquilibrer le marché en réduisant leur production. Au cours de ces derniers mois, le Nigeria et la Libye ont mis sur le marché 700.000 barils supplémentaires par jour.

Par ailleurs, toujours en marge de la réunion de Saint-Pétersbourg, le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih a déclaré que les pays signataires de l’accord de réduction de la production de pétrole étaient en faveur de sa prolongation au-delà de mars 2018, délai fixé en mai dernier. L’accord mis en application, une première fois, entre janvier et juin 2017 avait été prolongé de neuf mois. Il prévoit une réduction de la production de 1,8 millions de barils par jour.