Le N° 2 de l’ex-FIS libre de ses mouvements : Bientôt, les prêches incendiaires d’une époque

Le N° 2 de l’ex-FIS libre de ses mouvements : Bientôt, les prêches incendiaires d’une époque

Le numéro 2 de l’ex-FIS dissous, Ali Benhadj, a affirmé via son organe de presse avoir été autorisé par les pouvoirs publics à prononcer des prêches dans les mosquées. Le « Cheikh », sans trop tarder, a déjà prononcé un premier prêche, le vendredi dernier au sein d’une mosquée de la commune de Kouba.

Les autorités auraient donc levé les interdictions qui lui ont été imposées. Il s’agit notamment de la liberté de circuler hors de la wilaya d’Alger, prendre part aux prières du vendredi, et prendre part à des rassemblements. Cette annonce, c’est le tonitruant Ali Benhadj lui-même qui en fait part sur son compte Facebook. Dans ce prêche qu’il a prononcé, le cheikh n’a pas manqué d’exprimer sa joie. Quelques larmes ont même été déversées pour dire que pour lui, « ce fut un supplice d’avoir été privé de la prière du vendredi ».  Pour rappel, M.Benhadj a passé douze ans de prison entre 1994 et 2006. Ce dernier est le cofondateur avec M.Abbassi Madani, du Front islamique du salut (FIS), dissous dans les foulées des événements meurtriers des années 1990. A l’époque, il s’était illustré avec son penchant pour le djihad. ‘’ Même nous, nous avons le droit d’avoir des armes ‘’, scandait-il à l’époque. En 2011, il avait été arrêté une nouvelle fois dans la foulée des émeutes qui ont éclatés à travers plusieurs régions du pays. Il a bénéficié d’une liberté conditionnelle quelques temps après. En 2015, les autorités lui ont signifié une interdiction de prendre la parole dans les mosquées. En janvier 2017, une instruction a été émise à son encontre, signée dit-on par Ahmed Ouyahia, Directeur de cabinet du Président, lui interdisant de quitter le territoire de la wilaya d’Alger et de prendre part à toute sorte d’événement public y compris les enterrements et fêtes de mariages. Aujourd’hui, M.Benhadj est-il en passe d’être réhabilité ?
Ismain