Le chef de l’organisation pour le djihad et l’unification, Hamada Ould Mohamed Khirou a indiqué que les actuelles informations sur « la possibilité d’une libération des diplomates algériens sont mensongères et ne sont qu’un cirque médiatique », déclarant que son mouvement a des « revendications qu’il transmettra à l’Algérie via un intermédiaire », qui pourraient être une rançon ou la libération de détenus accusés de terrorisme.
Le chef de l’organisation terroriste pour le djihad et l’unification qui détient sept diplomates algériens a donné l’impression que l’organisation n’était pas inquiétée par les pressions du « mouvement de libération de l’Azawad »pour la libération sans condition des otages algériens, l’agence de presse indépendante mauritanienne a rapporté les propos de Hamada Ould Mohamed Khirou que « les diplomates algériens sont sous le contrôle du mouvement et sont en excellente santé et dans un endroit sûr », mais a démenti que le mouvement ait entamé des négociations avec les algériens ou d’autres parties pour la libérations des otages en sa possession. Quant à la possibilité de leur libération sans rançon ni échange, Ould Mohamed Khirou a déclaré que ce n’était pas la même chose que « ce mouvement a sa méthode et nous nous avons notre méthode (faisant référence à Ansar eddine), nous n’avons pas enlevés les diplomates gratuitement », concernant les revendications du mouvement, il a indiqué que « le mouvement préfère dire ses revendications à l’intermédiaire, et lorsque les négociations débuteront, le mouvement dira ses revendications ». Ses propos indiquent que l’Algérie n’a entamé aucune négociation avec « l’organisation pour le djihad et l’unification », sachant que le ministère des AE plaide pour trois principes dans son traitement des questions d’enlèvements « le refus de la rançon, de libérer des détenus en échange d’otages et de négocier avec les organisations terroristes ». Il est clair que l’organisation s’emploie à pousser l’Algérie à des négociations directes, la manière dont l’organisation gère le dossier des sept diplomates laisse penser qu’elle va hausser le seuil de ses revendications, qui sera probablement sur deux chapitres, une rançon et la libération de détenus pour des affaires de terrorisme dans les prisons algériennes ou dans des pays de la région. Ses déclarations sont également une refus clair des pressions des pressions « du « mouvement de libération de l’Azawad » qui ne cache pas qu’il négocie pour la libération des otages sans conditions.