Ainsi s’est exprimé le MUJAO, via un communiqué diffusé le mardi 28 Août, après avoir menacé de tuer Tahar Touati, le vice consul algérien détenu par lui, et qui apparut dans une vidéo réclamant des autorités de son pays, d’œuvrer à sa libération.
Au communiqué du MUJAO, diffusé par le site mauritanien Sahara Média, on peut lire que la mouvance extrémiste prolonge son délai aux autorités algériennes, pour libérer des prisonniers islamistes en Algérie dont Abou Ishak El Soufi, un leader aqmiste, de 3 jours à compter d’aujourd’hui mercredi 29 Août, sans quoi elle passera par les armes son otage, le vendredi 31 Août prochain.
Le MUJAO a déploré dans son communiqué, qu’après que les autorités algériennes aient négocié avec eux un échange de prisonniers, elles se sont rétractées «les généraux régents de l’Algérie, font fi de la vie des citoyens algériens, prétextant ne jamais négocier avec les jihadistes, au moments où des nations comme la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne ou le Canada, préfèrent la vie de leurs ressortissants aux slogans creux … Ils n’hésitent devant rien pour sauver les leurs, malgré qu’ils soient de simples citoyens, alors que les généraux ne font rien pour des cadres du régime» a t il souligné.
De leur côté, des sources sécuritaires algériennes, citées par un journal arabophone londonien, ont indiqué qu’une fédération tribale dite le mouvement nationale des tribus arabes du Mali pour la défense de l’Azawad , a adressé une menace de représailles au MUJAO au cas ou celui-ci intenterait à la vie des otages algériens.
Ses menaces ont été proférées par Ahmed Ould Sidi Mohamad Abou Bakr, responsable des milices tribales arabes maliennes, alliées à l’Algérie, et dont des dignitaires ont visité, hier Alger pour coordonner leurs mouvements sur le terrain, selon les intérêts du régime algérien.