Le Mouvement des fils du Sahara pour la justice Islamique (MSJI), un groupe armé proclamé dans le Sud algérien en juillet 2007 vient de refaire surface à l’occasion de l’affaire de l’exécution du vice consul Tahar Touati.
En effet dans un message vidéo diffusé sur des sites web maliens et mauritaniens dimanche soir, l’un de ses dirigeants Lamine Bencheneb alias Tahar Abou Aicha a sévèrement critiqué les autorités algériennes pour leur immobilisme face à l’appel du diplomate aux mains du MUJAO pour lui sauver la vie.
Il a indiqué que si c’était l’un des enfants des gouvernants de ce pays, les autorités auraient fait des pieds et des mains pour le libérer sain et sauf. Dans son appel adressé au peuple algérien, le MSJI s’est interrogé à quant la fin des mauvais traitements réservés aux algériens à l’étranger sans que l’Algérie daigne intervenir pour sauver la dignité de ses enfants à l’instar des autres pays notamment ceux de la région.
Pour rappel ce groupe armé est auteur de plusieurs attentats qui ont ciblé une société pétrolière algérienne installée dans la zone d’In Amenas avant de mener des négociations avec les autorités algériennes et qui se sont soldées par la division du mouvement en deux clans dont l’un a rejoint AQMI.
Alors que les autres membres annoncent aujourd’hui leur intention de reprendre leur activisme pour participer « aux efforts de l’instauration de la justice islamique en Algérie ».
