Le Moyen-Orient, et plus particulièrement les monarchies pétrolières du Golfe, a été le moins touché par la crise financière internationale, selon une étude présentée mardi lors d’un séminaire au Koweït par l’assureur-crédit Coface, basé à Paris.
«Les pays du MoyenOrient ont fait montre de résistance en ayant été capables de maintenir une croissance positive de 1,4% en 2009», indique l’étude présentée lors de la rencontre sur le risque-pays organisée par la Coface avec l’Arab Investment and Export Credit Guarantee Corp, basée au koweït.
Pour l’ensemble de la planète, la croissance a décliné de 5,8% alors qu’elle n’a baissé que de 3,6% au Moyen-Orient, devant les pays émergents d’Asie (baisse de 3,9%), selon l’étude de la Coface.
«Tout le monde pensait que la région qui a résisté le mieux à la crise était l’Asie et ses économies émergentes mais en fait c’était le MoyenOrient», a dit par téléphone à l’AFP le directeur général de la Coface Jérôme Cazes, qui n’a pu faire le déplacement au Koweït en raison de la perturbation des liaisons aériennes.
Dans la région, les Emirats arabes unis ont le plus souffert de la crise avec un déclin de 8,8% de leur croissance, suivis par l’Iran (-7,6%).