Le mouvement El-Islah veut contribuer à la réforme nationale

Le mouvement El-Islah veut contribuer à la réforme nationale

Le mouvement El-Islah a réitéré mardi à Alger sa disposition à contribuer sérieusement à la concrétisation de la démarche de réforme politique, économique et sociale à laquelle a appelé le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

Dans un communiqué à la suite des décisions prises par le conseil des ministres lundi, le mouvement a « réaffirmé sa disposition à contribuer sérieusement à la concrétisation de la démarche de réforme politique, économique et sociale aux côtés de tous ceux qui sont animés de la volonté sincère de mettre l’Algérie sur la bonne voie et construire l’Etat de droit, des libertés, de la justice sociale et du développement économique ».

Pour le mouvement El-Islah, la désignation de M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour la conduite des consultations avec les partis politiques et les personnalités nationales constitue un pas vers l’amorce du dialogue, auquel a appelé le mouvement, entre le pouvoir et les partis politiques et les personnalités.

L’annonce de la mise en place d’une commission chargée de l’amendement de la Constitution « nécessite la clarification de sa composition, de ses attributions et de ses mécanismes de travail », a précisé le communiqué.

Le mouvement El-Islah a, par ailleurs, exprimé sa satisfaction quant à la décision du conseil des ministres de « ne pas toucher aux articles relatifs aux constantes nationales, aux symboles de la République, aux valeurs du peuple algérien et à la nature du système républicain » et « d’ouvrir à la révision et à l’enrichissement les autres articles ».

Pour le mouvement El-Islah, les délais fixés pour soumettre les amendements concernés au parlement « semblent raisonnables » à l’exception de l’amendement de la Constitution qui doit, selon le mouvement, passer en premier car représentant le document référentiel de toutes les autres lois.

Le mouvement El-Islah a, par ailleurs, réitéré ses réserves quant à la présentation de ces lois devant le parlement actuel. Devant cette décision du conseil des ministres, El-Islah « appelle le président de la République à assumer ses responsabilités pour faire passer les amendements convenus dans le cadre des prérogatives qui lui sont conférées dans ce domaine ».