Le mouvement El Islah dénonce les déclarations des politiques et diplomates

Le mouvement El Islah dénonce les déclarations des politiques et diplomates

Le secrétaire général du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a dénoncé les récentes déclarations de certains politiques et diplomates français, réitérant son « refus catégorique » de toute ingérence étrangère dans les affaires de l’Algérie.

« Nous dénonçons les récentes déclarations de certains politiques et diplomates français et refusons catégoriquement toute ingérence étrangère dans les affaires de l’Algérie », a indiqué M. Ghouini dans une allocution à l’ouverture des travaux du Majless Echoura (conseil consultatif) du mouvement Al Islah, estimant que l’ »acharnement de ces politiques constitue un outrage politique et diplomatique inadmissible, une incitation à la fitna et une violation de tous les usages qui régissent les relations entre pays ».

Il a suggéré à ce propos, de relancer la proposition de la loi sur la criminalisation du colonialisme dont les crimes restent imprescriptibles ».

D’autre part, le premier responsable d’El Islah, a affirmé que l’Algérie « a aujourd’hui grand besoin d’aller vers un consensus politique national afin de concrétiser les réformes politiques, économiques et sociales », soulignant que son parti « accomplit son devoir national avec l’ensemble des forces nationales » à travers, a-t-il dit, « une mobilisation permettant l’organisation des meetings populaires et sorties de proximité ».

Il a appelé également à « vaincre le désespoir et abandonner l’action politique qui a atteint un degré alarmant » qui a donné lieu à un « désintéressement des jeunes de la chose publique ».

Au plan international, M. Ghouini a proposé de faire du jour de la « Nekba », le 15 juin prochain, « un jour pour manifester le soutien des Algériens et des musulmans à la résistance palestinienne légitime et appuyer l’unité du rang palestinien ».

Il a réaffirmé enfin le soutien de son parti à la revendication du au peuple sahraoui relative à l’exercice de son droit à l’autodétermination conformément aux décisions et résolutions de la légalité internationale.