Le secrétaire général du mouvement Al Islah, M. Hamlaoui Akouchi, a affirmé samedi à Alger, que sa formation a accordé à ses élus locaux la liberté de s’allier à d’autres partis politiques lors de l’élection pour le renouvellement partiel des membres du conseil de la Nation prévu le 29 décembre prochain.
Le mouvement « a laissé à ses élus locaux la liberté d’apprécier l’intérêt à contracter des alliances avec d’autres partis politiques lors du renouvellement partiel des membres du conseil de la Nation », a indiqué M. Akouchi lors d’une conférence de presse. Il a précisé à ce propos, que son mouvement autorise des alliances avec d’autres formations politiques qui « n’ont pas la même idéologie politiques », soulignant que l’objectif du renouvellement partiel étant « l’intérêt général loin de toute divergence politiques ». Le secrétaire général d’Al Islah a rappelé que son mouvement n’a présenté aucune candidature.
S’exprimant sur le discours du Président François Hollande devant les membres du parlement, il a estimé qu’il s’agit « d’un simple rappel de faits historiques ne contenant aucune excuse claire quant aux crimes commis par le colonisateur français », ajoutant que le président français « a souligné également des vérités tragiques dont les massacres du 8 mai 1945 ». Il a poursuivi en outre que le mouvement Al Islah appelle la France « à présenter des excuses officielles au peuple algérien au regard des effets du colonialisme français ».
Le président français avait reconnu dans son discours que l’Algérie avait subi pendant 132 années, un système colonial « brutal, destructeur et injuste ». Il a cité dans cet ordre d’idées, les crimes de Sétif, Guelma et Kherrata (8 mai 1945), « des crimes restés gravés dans la mémoire et la conscience des Algériens ».