Le ministère saoudien des Affaires étrangères vient d’informer les ministères de l’Industrie et du Commerce et le Conseil de la monnaie saoudiens, de faire preuve de «plus de vigilance» dans leurs transactions financières avec onze pays, dont l’Algérie et ce afin de «parer aux risques d’implication dans des affaires de blanchiment d’argent ou de financement de terrorisme». a rapporté le journal saoudien Mekka, dimanche 17 mai 2015.
Le gouvernement saoudien accuse l’Algérie, l’Equateur, l’Ethiopie, l’Indonésie, Myanmar, le Pakistan, la Syrie, la Turquie et le Yémen de «ne pas respecter leurs engagements dans le cadre du Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le rapport cite aussi l’Iran et la Corée du Nord sur sa liste de pays «se refusant à toute coopération» dans la lutte contre ces deux fléaux.
Cette liste noire comprend 11 pays qui, selon Riyad, ne font pas d’efforts dans la lutte contre le financement du terrorisme et qui ne respectent pas les règles du Gafi (Groupe d’action financière). Et d’édicter huit mesures dont (la première) «le durcissement des conditions d’identification des clients afin de connaître l’identité du véritable bénéficiaire, avant toute transaction avec les personnes physiques ou morales dans les pays qui présentent une faiblesse dans leurs dispositifs ou n’appliquant pas les recommandations du Gafi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme».
Salmane le roi va-t-en-guerre
c’est le monde à l’envers. Voilà un pays qui soutient, finance et arme l’internationale terroriste dans le monde entier, qui veut donner des leçons à l’Algérie qui a souffert de ce phénomène comme aucun pays dans le monde. Jusqu’à preuve du contraire, le 11 septembre ce sont bien 15 pirates saoudiens qui ont jeté leurs avions sur les tours jumelles, Ben Laden le chef terroriste est bien un saoudien, la guerre Iran-Irak de 1980-1988 qui a fait des millions de morts a été déclenchée sur ordre des saoudiens, Nosra et Daech, les deux organisations criminelles, ce sont bien des créations saoudiennes, la Syrie saccagée et démembrée par des hordes terroristes soutenues de toutes leurs forces par les saoudiens, à leur têtes se trouvent également des chefs saoudiens, l’Irak qui a été à deux reprises en 1991 et en 2003 envahi à partir du territoire saoudien qui a supporté le financement de cette sale guerre, la Libye détruite et son président assassiné, c’est encore le royaume wahhabite, le Yémen écrasé par les bombes à fragmentation du va-t-en-guerre le roi Salmane ben Abdel Aziz al-Saoud, c’est encore une fois les saoudiens et la liste est loin d’être exhaustive tant les méfaits de la secte wahhabite sont innombrables.
Voila pourquoi le ministère algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a réagi aujourd’hui en qualifiant ces accusations de « tempête dans un verre d’eau sans fondement aucun » et que ce dossier « figure en tête des engagements internationaux de l’Algérie. Il n’est pas de nature à être traité à un niveau bilatéral avec aucun pays arabe ou autre » dans une allusion à l’Arabie saoudite.
Le refus de l’Algérie de rejoindre la coalition arabe pour agresser le Yémen est le principal motif de cette hostilité en sus du soutien sans faille au Maroc en déversant sur le royaume voisin des milliards de dollars afin de lui permettre d’acheter des armes et des avions américains tentant de lui donner la suprématie militaire sur l’Algérie.
Que ce roi issu de la secte wahhabite, originaire comme les Saoud du Najd, région maudite par le prophète Mohamed (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) sache que l’Algérie n’est ni la Syrie ni l’Irak et encore moins le pauvre Yémen et que les algériens ne sont ni les valets des américains ni ceux d’Israël.